le 06/10/2017 à 13h12

Milan : le mercato, les dirigeants, Montella... Berlusconi dézingue à tout-va !

Berlusconi charge l'équipe en place au Milan.
Propriétaire du Milan AC pendant 31 ans, Silvio Berlusconi dresse un bilan sans concession des premiers pas difficiles des investisseurs chinois qui lui ont succédé en avril dernier.

Contraint de se serrer la ceinture au cours des dernières années, le Milan AC est passé d'un extrême à l'autre avec l'arrivée des investisseurs chinois qui ont dépensé sans compter, près de 200 millions d'euros, pour leur premier mercato l'été dernier.

Pourtant, avec une 7e place après 7 journées de Serie A, les Rossoneri traversent un début de saison décevant, à l'image des deux revers contre la Lazio Rome (1-4) puis l'AS Rome (0-2) ou encore du succès arraché à la dernière seconde contre le modeste Rijeka (3-2) en Ligue Europa… Au moment de commenter les premiers pas de ses successeurs, le désormais ex-propriétaire du cador italien, Silvio Berlusconi (1986-2017), n'y va pas de main morte !

Berlusconi n'a jamais vu ça !

«L'équipe va mal. Je n'ai pas compris le mercato. Je n'ai jamais vu ça, onze arrivées dans une équipe...», a déploré l'homme politique au journal Corriere della Sera. «Avec tout cet argent, ils n'auraient pas plutôt pu acheter un top joueur ? (...) On a donné le brassard de capitaine à un joueur qui a été le fer de lance de la Juventus durant des années (Leonardo Bonucci, ndlr). Il y avait pourtant Montolivo, le groupe lui fait confiance.»

En évoquant le cas Bonucci, recrue phare du mercato débarquée pour 42 M€ mais auteur de débuts ratés, l'Italien appuie là où ça fait mal. L'ancien patron du club lombard s'en prend aussi à l'entraîneur milanais, Vincenzo Montella, sur un siège éjectable actuellement. Le technicien a été nommé en juin 2016, durant son règne donc, mais contre sa volonté, affirme-t-il.

Berlusconi enfonce Montella

«Je voulais que Brocchi reste sur le banc. Mais j'étais dans un lit d'hôpital, entre la vie et la mort. Et ils m'ont dit : "On prend Montella"», a raconté le Transalpin. «Je n'aime pas la façon dont l'équipe joue, on ne voit pas d'idée directrice. (…) Expliquez-moi comment Suso et Bonaventura, qui sont les deux joueurs les plus talentueux sur le plan technique, peuvent se retrouver sur le banc. (…) Je lui ai donné quelques conseils et il (Montella, ndlr) m'a répondu : "Oui président, mais c'est moi qui fais l' équipe".» Visiblement, Berlusconi prend un malin plaisir à tirer sur l'ambulance…

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Par Romain Lantheaume, le 06/10/2017 à 13h12
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