le 20/11/2017 à 13h25

Nantes : l'Italie a beau tenter Ranieri, Kita ne s'en fait pas

Claudio Ranieri ne ferme pas la porte à la Squadra Azzurra.
Auteur d'un bon début de saison avec le FC Nantes, l'entraîneur Claudio Ranieri figure dans les petits papiers de la Fédération italienne pour le poste de sélectionneur. Bien qu'intéressé, le technicien a vu son président Waldemar Kita fermer la porte.

Malgré une baisse de régime au cours des dernières semaines (deux victoires en 5 matchs de Ligue 1), le FC Nantes version Claudio Ranieri réalise une bonne première partie de saison comme en atteste sa 5e place en championnat après 13 journées.

Ces derniers jours pourtant, quelques nuages sont venus assombrir l'horizon. En effet, le technicien de 66 ans figure dans les petits papiers de la Fédération italienne (FIGC) qui pense à lui, entre autres, pour succéder au sélectionneur Giampiero Ventura, limogé mercredi dernier après la non-qualification pour le Mondial 2018.

C. Ranieri – «si l'appel de la Nazionale arrive, j'y réfléchirai»

«Certaines de nos cibles ont des engagements jusqu'à juin, mais après elles pourront être libérées. Ancelotti (libre), Conte (Chelsea), Allegri (Juventus), Ranieri (Nantes) et Mancini (Zénith Saint-Pétersbourg) seront disponibles en juin, et constituent notre short-list», a révélé dimanche le président de la FIGC, Carlo Tavecchio, à l'antenne de l'émission Le Iene. Sauf que le dirigeant a présenté sa démission ce lundi (voir ici) et que son successeur pourrait débarquer avec son propre casting, dans lequel champion d'Angleterre 2016 avec Leicester ne figurera peut-être plus.

En attendant, Ranieri s'est montré sensible à un éventuel appel de la patrie. «J'ai entendu les noms d'Allegri, Conte, Ancelotti. Si l'appel de la Nazionale arrive, j'y réfléchirai mais ils ne devront pas parler avec moi, mais à mon président», a toutefois prévenu le Transalpin. En Loire-Atlantique, ces propos ont fait resurgir chez certains le spectre de l'épisode Sergio Conceição, parti au FC Porto au terme d'un bras de fer en mai dernier juste quelques semaines après avoir prolongé. Mais pas de quoi inquiéter le président des Canaris, Waldemar Kita.

W. Kita – «il a un contrat qu'il doit honorer»

«Ce n'est pas la même chose, c'est tout à fait différent. Il a répondu assez logiquement (aux journalistes, ndlr). Il est intelligent, italien dans l'âme, c'est un entraîneur de grande classe et c'est normal, au niveau où il est, si jamais cela arrivait à ce stade de sa carrière, qu'il se pose des questions. Mais pour le moment la question ne se pose pas», a d'abord relativisé le dirigeant dans les colonnes de L'Equipe, avant d'adopter un ton plus ferme dans le journal Ouest-France.

«Un départ ? Franchement, ça ne m'a pas traversé l'esprit», a coupé court l'homme d'affaires. «Je pense que Claudio se plaît ici, qu'il est bien installé, qu'il apprécie notre contact. Maintenant, je sais que tout peut arriver ! Je n'aimerais pas qu'il se passe la même chose qu'avec Sergio… Je lui dirais alors qu'il a un contrat et qu'il doit l'honorer…» Si Ranieri, sous contrat jusqu'en 2019, souhaitait connaître les intentions de son employeur, le voilà fixé. La porte pourrait sans doute s'ouvrir plus facilement en fin de saison, mais pour convaincre le FCN de lâcher son coach, il faudra y mettre le prix. Pour l'heure, les Nantais vont avoir droit à un peu de répit en attendant la nomination du nouveau président de la FIGC et de connaître ses préférences pour le poste de sélectionneur.

D'après vous, Ranieri ferait-il un bon sélectionneur pour l'Italie ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous…

Par Romain Lantheaume, le 20/11/2017 à 13h25
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