Bordeaux : détrôner les "petits caïds" du PSG grâce aux jeunes, DaGrosa réaffirme ses ambitions !

«Devenir champion de France, c'est l'objectif». En septembre dernier, alors que le rachat des Girondins de Bordeaux n'était pas encore finalisé, le patron du fonds d'investissement GACP, Joseph DaGrosa, n'hésitait pas à clamer son ambition de détrôner à terme le Paris Saint-Germain.

Trois mois plus tard, celui qui est officiellement devenu propriétaire des Marine et Blanc le 6 novembre n'a pas changé d'objectif. Au contraire. Fier de son équipe, qui a été la première à faire lâcher des points au PSG cette saison sur le plan national (2-2, le 2 décembre), l'Américain en a remis une couche ce vendredi en piquant l'ogre francilien.

J. DaGrosa – «je n'ai pas de champ de pétrole dans mon jardin»

«En général, le PSG fait peur à tout le monde. Je les considère comme les petits caïds du championnat», a lâché le dirigeant à l'AFP. «Ça prendra peut-être du temps, mais on est là pour gagner. (…) Il faut s'adapter à l'adversaire, c'est une guerre.» Persuadé qu'il pourra à terme lutter avec Paris, l'homme d'affaires a ensuite dévoilé son plan pour y parvenir.

«On ne peut pas rivaliser directement avec le PSG, dollar contre dollar. Ce serait une folie, je n'ai pas de champ de pétrole dans mon jardin, donc nous avons besoin de quelque chose d'autre, et ça signifie attirer les meilleurs jeunes. (…) Laissons-les payer très cher pour les très grands joueurs», a glissé DaGrosa. Globalement très offensif, le boss aquitain a toutefois préféré botter en touche au moment d'évoquer le modèle économique du PSG : «Je laisse de côté la question de savoir si le PSG a joué dans les règles, j'ai une autre opinion que j'exprimerai plus tard.»

Inquiéter Paris avec 80 M€, le défi impossible de DaGrosa

En soi, le projet présenté par DaGrosa paraît intéressant, mais il perd en crédibilité en raison des ambitions démesurées affichées par le dirigeant qui paie sans doute son manque de connaissance du monde du football. Toujours est-il que les supporters bordelais vont avoir beaucoup de mal à croire aux objectifs fixés par leur nouveau propriétaire. Pour l'heure, celui-ci a «seulement» annoncé 80 millions d'euros d'investissements sur deux ans. Il en faudra beaucoup plus pour empêcher Nasser Al-Khelaïfi de dormir…

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