le 29/07/2010 à 15h39

Transfert : Giovinco, l'envol de la fourmi atomique ?

La fourmi atomique est enfin prête à exploser !
Promis à un avenir radieux du côté de la Juventus, Sebastian Giovinco ronge son frein depuis maintenant trop longtemps sur le banc turinois, et rêve d'une destination où il obtiendra plus de temps de jeu. Cet été devrait donc marquer la fin de l'histoire entre la Vieille Dame et son éternel espoir, qui ne demande qu'à s'épanouir enfin.

En 2008, Giovinco faisait sa première apparition en Serie A sous les couleurs de la Juventus. On savait le garçon doué, mais cette rencontre fera chavirer la presse transalpine, qui crie au phénomène. « Extraordinaire Â», titre la Corriere dello Sport. « Somptueux Â», renchérit La Gazzetta. Impliqué dans 70% des offensives de son équipe, le prodige éclabousse le match de son talent, et s'affiche comme le futur dépositaire du jeu bianconero, en digne successeur de l'emblématique Del Piero.

Pourtant, deux ans plus tard, l'immense espoir n'a toujours pas fait sa mue. Les qualités sont bien là, mais la fourmi atomique – surnom donné en raison de son petit gabarit et de son explosivité hors norme – n'a eu que trop rarement l'occasion de les exprimer. Au sein d'une Juve qui rechigne à s'appuyer sur ses jeunes éléments, le petit meneur de jeu végète. Et semble enfin prêt à prendre son envol, pour tutoyer les sommets que son talent mérite.

Arsenal à la relance ?

Son agent a ainsi clairement laissé entendre que son poulain ne passerait pas une saison de plus à se morfondre dans le Piémont, en n'hésitant pas à draguer ouvertement Arsène Wenger. « Nous attendons de voir qui est vraiment intéressé parce qu'il va quitter la Juventus cet été. (...) Si j'entends quelque chose de la part d'Arsène Wenger ou d'un porte-parole d'Arsenal, nous nous concentrerons à fond sur cette possibilité Â», a affirmé Luca Pascalin, au micro de Sky Sports. Un appel du pied plus qu'explicite, qui pourrait ne pas laisser le manager des Gunners, dont on connaît l'appétence pour les talents en devenir, indifférent.

Arsenal pourrait d'ailleurs faire figure de destination idoine pour une fourmi atomique prête à exploser. Le savoir-faire de Wenger dans l'art d'amener à maturité les jeunes pousses n'est plus à démontrer. Avec 23 printemps, l'Italien fait presque figure d'ancêtre par rapport aux baby gunners si chers au technicien français, mais nul doute que ce dernier s'en accommoderait aisément. D'autant que le club aura vraisemblablement du mal à conserver Cesc Fabregas plus d'une saison, et devra donc se mettre en quête d'un meneur de jeu créatif et talentueux. Une suggestion ?

Par Alexis Toledano, le 29/07/2010 à 15h39
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