Dimanche, l'ancien président de l'OM Pape Diouf est sorti de sa réserve pour adresser un tacle appuyé à son successeur, Jean-Claude Dassier, pour sa gestion du mercato et en particulier sa volatilité concernant le cas Hatem Ben Arfa. «Je remercie Pape Diouf de penser à moi. J'apprends qu'il est désormais expert en situation de bras de fer. Je ne manquerai donc pas de faire appel à ses services, s'ils ne sont pas trop onéreux» , a répondu Dassier ce lundi via le quotidien L'Equipe. Sous-entendu, Diouf serait attiré par l'argent plus que de raison.
P. Diouf – «les dirigeants n'ont pas été clairs»
Ce tacle de Dassier était prévisible, après l'attaque frontale formulée dimanche par Diouf qui a accusé son successeur de ne pas avoir tenu sa parole envers Ben Arfa (23 ans, 1 match en Ligue 1 cette saison). Annoncé partant depuis le début du mercato, le milieu de terrain offensif gauche a finalement été retenu au dernier moment et contre son gré, alors que son prêt à Newcastle semblait conclu. «On ne tient pas à Hatem Ben Arfa le même discours que l'on pourrait tenir à Zenden ou à Taiwo» , a jugé Diouf.
«Aucun joueur, si jamais je devais revenir, n'aurait raison puisque le bras de fer n'est possible de la part du joueur que si les dirigeants n'ont pas été clairs. Il est très difficile de dire un jour une chose et de se comporter différemment. Il est clair qu'il y a du retard à l'allumage dans certaines décisions» , a appuyé l'ancien journaliste et agent de joueur. Si la gestion du mercato de Dassier suscite le débat, Diouf oublie de mentionner que le président de l'OM n'est pas le seul décideur en matière de transferts. Dassier aura au moins eu la délicatesse de ne pas rappeler à son prédécesseur qu'il n'a jamais rien gagné avec l'OM…