La commission de discipline de la Fédération française de football a rendu son verdict mardi. Des sanctions plus ou moins lourdes ont été prises contre les cinq joueurs convoqués. Si Evra, Ribéry et Toulalan ont écopé respectivement de 5, 3 et 1 matches de suspension, la sanction est bien plus lourde pour Nicolas Anelka. Pour ses insultes envers Raymond Domenech, l'attaquant de Chelsea ne devrait plus porter le maillot tricolore puisqu'il est suspendu pour 18 rencontres internationales.
Dans un entretien dans les colonnes de France Soir, Nicolas Anelka a réagi à cette annonce. «Qui leur a dit que je voulais rejouer en Bleu ? Si les membres de la commission avaient bien lu France Soir, ils devraient savoir que j'ai tourné la page. Je ne devais même pas être cité par une quelconque commission. Ils comprennent uniquement lorsqu'ils ont envie de comprendre, comme d'habitude», a déclaré l'ancien Parisien, qui confirme ses intentions de ne pas prétendre à un retour en équipe de France.
N. Anelka - «je suis mort de rire»
«Pour moi, toute cette histoire de commission de je ne sais pas quoi est une aberration, une mascarade pour ne pas perdre la face. Donc, ils ont sanctionné dans le vide car Anelka n'a jamais existé dans cette histoire pitoyable et pittoresque», a expliqué le natif de Trappes. Avant de juger les membres de la commission : «Ce sont de vrais clowns ces gens… Je suis mort de rire !» L'ancien Madrilène affichait ensuite une pointe d'ironie qui pourrait faire jaser : «Avec Chelsea, de toute façon, je joue déjà en bleu tous les week-ends !» Les supporters français apprécieront.
Convoqués hier par la commission de discipline de la 3F, les mondialistes et l'encadrement des Bleus ont révélé les fameux propos de l'attaquant envers Raymond Domenech. «Va te faire enc... avec ton équipe. Fais l'équipe que tu veux», aurait donc prononcé Anelka selon Le Parisien. Deux phrases qui auraient donc condamné sa carrière internationale. Mais le Londonien ne souhaite plus revenir sur cet épisode. «Qu'ils tournent eux aussi la page maintenant car Laurent Blanc a besoin de bosser sereinement», a finalement conclu Anelka. Enfin une bonne parole...