Comme l'année dernière, Antoine Kombouaré ne sera pas parvenu à convaincre ses dirigeants de tout faire pour attirer son ancien joueur Milan Bisevac dans la capitale. Ce n'est en effet pas cette saison encore que le défenseur serbe portera les couleurs du Paris Saint-Germain. S'il a très longtemps sollicité l'ancien Lensois durant ce mercato estival, le club francilien a finalement décidé de tirer un trait sur ce transfert.
Lundi, les présidents valenciennois et parisien ont pourtant évoqué une dernière fois ce dossier. Ou plutôt une première fois à en croire Francis Decourrière. «J'ai eu le grand honneur d'avoir pour la première fois lundi le président du PSG qui m'a dit qu'il était intéressé mais qu'il n'avait pas d'argent, lâchait le dirigeant nordiste à l'AFP hier mardi. Il m'a proposé un prêt ou d'attendre qu'il ait vendu Sessègnon, Rothen et Kezman et de rediscuter d'ici 4 ou 5 jours. J'ai dit que je refusais et qu'on arrêtait les contacts.»
«Le PSG n'est pas la vache à lait des autres clubs français»
Vivement critiqué dans la gestion de ce transfert, Robin Leproux a tenu à répondre à son homologue valenciennois ce mercredi. «Lundi, j'ai appelé le président de Valenciennes à propos de ce joueur. Je lui ai fait une proposition de prêt qu'il a refusée. Il a exigé un transfert sec. Mais nous avons estimé le montant demandé exorbitant (entre 4 et 5 millions d'euros, ndlr). Le dossier est donc clos. Bisevac ne viendra pas à Paris» , a expliqué de son côté le président du PSG au quotidien Le Parisien. Il ne fallait en effet pas attendre du club nordiste qu'il accepte de prêter l'un de ses meilleurs éléments et celui qui était encore son capitaine la saison dernière…
En attendant, à quelques jours de la clôture du marché des transferts, le défenseur central supplémentaire tant attendu par Antoine Kombouaré n'est toujours pas là . Mais l'échec du dossier Bisevac ne remettrait pas en cause la volonté du PSG d'enrôler un nouvel élément défensif. «Pour le poste de défenseur central, nous travaillons sur d'autres pistes. Mais ce ne sera pas Milan Bisevac. Le PSG n'est pas la vache à lait des autres clubs français», a conclu Robin Leproux. Le club de la capitale devra tout de même faire vite s'il veut poursuivre, et terminer, un recrutement jusque-là plutôt bien mené.