Le hasard du calendrier est parfois assez pervers… A l'heure où Sébastien Squillaci apprenait sa non-convocation par Laurent Blanc pour les deux premières rencontres des Bleus dans les éliminatoires de l'Euro 2012, Arsène Wenger révélait l'engagement du défenseur du FC Séville pour trois ans avec Arsenal. Un transfert qui se murmurait depuis la semaine dernière et l'absence du Français pour le compte du 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions.
A 30 ans, le défenseur français vient renforcer une charnière centrale londonienne amputée de William Gallas, Sol Campbell, Mikaël Silvestre et Philippe Senderos cet été. Si Thomas Vermaelen et l'autre «Frenchie» , Laurent Koscielny, lui aussi nouveau venu chez les Gunners, partent titulaires, il y a fort à parier que Squillaci n'a pas signé pour jouer les utilités. Encore moins avec un contrat de trois ans en poche…
Tremplin ou déclin en Bleu ?
Fort de ses 21 sélections chez les Bleus et de son expérience au plus haut niveau (FC Séville, Lyon, Monaco), le Toulonnais de naissance est peut-être l'élément d'expérience que souhaitait Arsène Wenger. Sevré de titres ces dernières saisons, Arsenal a fait le forcing pour conserver son capitaine Cesc Fabregas, fortement courtisé par Barcelone. En clair, que ce soit en Premier League, en Ligue des Champions ou en Cup, les Gunners n'ont plus le droit de jouer les second rôles.
Une aubaine pour Squillaci. Jamais vraiment mis à l'écart, jamais vraiment titulaire en équipe de France du temps de Raymond Domenech, l'ancien Lyonnais sait qu'à 30 ans, le wagon bleu ne repassera bientôt plus. Avec les Gunners, le défenseur central a trouvé une formation plus exposée et médiatisée que le FC Séville. Alors que Laurent Blanc cherche à reconstruire la charnière centrale française, c'est peut-être la chance de Squillaci. Ou pas…