le 10/09/2010 à 12h38

Bazin secoue le PSG

Bazin hausse le ton face aux joueurs du PSG !
Auteur d'un début de saison compliqué, le Paris Saint-Germain doit se reprendre pour ne pas vivre un nouveau calvaire. L'actionnaire majoritaire du PSG a poussé un coup de gueule lors d'un déjeuner jeudi, fustigeant le manque de respect des joueurs, et mettant le président et l'entraîneur sous pression.

Le début de saison est poussif pour le Paris Saint-Germain, qui reste sur trois défaites consécutives et pointe à la 13e place du classement de Ligue 1 avec quatre points en quatre matches. Le déjeuner partagé jeudi entre les joueurs et les dirigeants, à l'occasion de la photo officielle, était une bonne opportunité de passer un moment de détente et de se relâcher dans une période difficile. Un relâchement visiblement trop prononcé pour Sébastien Bazin.

Selon Le Parisien, l'actionnaire majoritaire du club de la capitale n'aurait pas vraiment apprécié la décontraction affichée par ses joueurs. Irrité, le dirigeant de Colony Capital a condamné leur tenue vestimentaire, l'un d'entre eux s'affichant avec un tee-shirt floqué d'une femme dénudée. «Lors de ce genre de repas officiels, je ne veux pas vous voir en civil, mais en costume du club, et vous devez les porter avec fierté. Ce sont les gens qui sont là, actionnaires et partenaires, qui vous font vivre et c'est grâce à eux que le club existe. Je vous demande un minimum de respect», a lâché Bazin.

Leproux et Kombouaré face à leurs responsabilités

Dans une ambiance refroidie, il a continué sur sa lancée en mettant la pression sur Robin Leproux et Antoine Kombouaré : «Le rôle de l'actionnaire dans le football s'arrête quand le mercato s'arrête. On a joué le nôtre. Les résultats sont entre les mains d'Antoine Kombouaré et de Robin Leproux et c'est à eux de faire que cette saison soit un succès.» C'est-à-dire au minimum une cinquième place à la fin du championnat.

Un objectif également attendu par l'actionnaire minoritaire du club, Walter Butler, qui a également jugé les performances du PSG. «C'est un début d'année qui pour l'instant n'est pas bon. Il faut que ceux qui doivent se reprendre se reprennent très vite. J'espère qu'on sera dans les cinq premiers à la fin du championnat», a indiqué le président de Butler Capital Partners. Après seulement quatre rencontres de Ligue 1, Paris est déjà sous pression. Autant dire qu'une victoire face à la lanterne rouge Arles-Avignon est vivement attendue samedi lors de la 5e journée. Une défaite pourrait avoir de grosses conséquences...

Par Romain Rigaux, le 10/09/2010 à 12h38
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