le 16/09/2010 à 09h39

Les réactions à chaud des protagonistes (OM et Auxerre)

Deschamps a le regard dans le vague... ou plutôt déjà à Moscou.
Par manque de réussite ou par maladresse offensive, Marseillais et Auxerrois se sont finalement inclinés, hier mercredi, pour leur début en phase de poules de la Ligue des Champions. Si les Olympiens ont goûté à la «roulette russe» face au Spartak Moscou, les Icaunais ont «manqué d'expérience» pour prétendre accrocher le Milan AC.

Après la victoire de Lyon, mardi soir face à Schalke 04 (1-0), les deux autres clubs français engagés en Ligue des Champions, Marseille et Auxerre, ont, de leur côté, manqué leur entrée lors de la première journée de la phase de poules hier mercredi. Et si on ne donnait pas cher de la peau de l'AJA à Milan (2-0), le revers de l'OM, à domicile face au Spartak (0-1), est bien plus inattendu.

«Ils nous l'ont fait à la russe. A la roulette... Même avec pas grand-chose, le Spartak est venu s'imposer ici. C'est le plus mauvais des départs pour nous, le pire scénario», regrettait Didier Deschamps juste après la rencontre au micro de Canal+. Dominateurs, les Phocéens ont payé leur maladresse et leur manque de réussite offensifs. «Je ne pense pas qu'on ait fait un mauvais match, commentait d'ailleurs le milieu de terrain Benoît Cheyrou. On marque contre notre camp et on touche les poteaux. C'est compliqué mais il faut continuer à travailler.»

Cheyrou : «On n'est pas éliminé !»

Battus par un adversaire direct, la première place semblant promise à Chelsea large tombeur de Zilina (1-4), les Marseillais savent ce qu'il leur reste à faire désormais. «Maintenant, il faudra aller gagner là-bas (à Moscou le 23 novembre), dans des conditions bien plus difficiles, sur un terrain synthétique», avançait dès hier l'entraîneur olympien. «On n'est pas éliminé, on perd trois points et on prend du retard comme en championnat», constatait, pragmatique, Benoît Cheyrou.

Plus ambitieux, André Ayew envisage, lui, de ramener quelque chose du prochain déplacement de l'OM, dans quinze jours… à Stamford Bridge ! «On peut arracher quelque chose à Chelsea, affirmait l'attaquant ghanéen. On a pris du retard mais on a la qualité pour le rattraper.» Le champion de France en titre a cinq rencontres pour se refaire mais, en attendant, Marseille est déjà dos au mur !

Fernandez : «Difficile à encaisser»

Dans les rangs auxerrois, la défaite était plus prévisible, même si la déception des Bourguignons est aussi grande que sur la Canebière. «C'est difficile à encaisser, lâchait hier soir Jean Fernandez, mais sur la physionomie de la deuxième période, cette défaite est logique. La frustration vient du fait que notre première période a été très bonne, on a eu une grosse, grosse occasion de but, on aurait posé plus de problèmes à Milan en menant 1-0, mais on a manqué d'expérience en ratant un quatre contre un.»

Dans les traces de son entraîneur, Benoît Pedretti regrettait les défaillances de l'AJA face au but milanais. «On n'a pas été impressionné. On a manqué d'efficacité dans le dernier geste. Et puis le talent individuel a fini par faire la différence... C'est dommage parce qu'on s'est procuré quelques occasions quand même», déclarait le capitaine auxerrois au micro de Canal+.

Hengbart : «Ils pouvaient marquer sur n'importe quelle occasion !»

A l'image d'une tête sur la barre d'Adama Coulibaly ou d'un contre mal négocié par Steven Langil, la formation de Jean Fernandez n'a pas concrétisé ses belles situations. S'exposant au réveil des Lombards. «On a bien géré, mais à partir du moment où ils ont inscrit le premier but, on avait l'impression qu'ils pouvaient marquer sur n'importe quelle action», avouait le défenseur Cédric Hengbart sur les ondes de RMC. Désormais prévenu, Auxerre a payé pour apprendre. Cela tombe bien, dans deux semaines, l'AJA accueillera le Real Madrid…

Par Mael Moizant, le 16/09/2010 à 09h39
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