le 16/09/2010 à 18h20

Estevan prend la porte, la révolte gronde à Arles-Avignon

Direction la sortie pour Michel Estevan à Arles-Avignon !
Rien ne va plus chez le promu. Ce jeudi, le club a mis à pied son entraîneur Michel Estevan, qui va être renvoyé dans la foulée. Laurent Banide est espéré pour lui succéder dans un climat électrique. Supporter de l'ACA, le consultant de Canal+ Laurent Paganelli fustige la nouvelle politique du club. Ambiance…

Il n'y aura pas de «jamais deux sans trois» pour Michel Estevan. Mis à pied pour la seconde fois en moins de trois mois, l'entraîneur d'Arles-Avignon ne résistera pas, cette fois, au licenciement. Au plus tard au terme de ses cinq jours de mise à l'écart, le technicien provençal se verra signifier la fin de son aventure à l'ACA.

«Dans les entreprises, un chef qui se sépare de son cadre principal, ce n'est pas révolutionnaire, a commenté l'un des co-présidents, Marcel Salerno, ce jeudi. Ce sont les médias et Michel Estevan qui m'ont poussé à prendre cette sanction. C'est lui qui part, plus que moi qui m'en sépare.»

Un contrat de deux ans attend Banide

Pour relancer la lanterne rouge de Ligue 1, qu'Estevan a tout de même hissée du CFA 2 à l'élite en cinq ans, un entraîneur se détache : Laurent Banide. Libre de tout contrat depuis son départ d'Al Nasr (Emirats Arabes Unis), l'ancien technicien de Monaco (2006-2007) aurait rencontré Marcel Salerno hier mercredi, a révélé RMC. Un contrat de deux ans serait d'ailleurs entre ses mains.

Si la confirmation de l'arrivée de Banide n'est pas encore intervenue, une chose est sûre en revanche : Arles-Avignon est au plus bas. Bon dernier avec 0 point au compteur, le promu voit déjà un retour express en Ligue 2 lui pendre au nez. Une situation sportive critique qui pousse certains soutiens du club à sortir de leur réserve.

«Respecter ce que les autres ont fait !»

Aperçu à maintes reprises dans les tribunes du Parc des Sports d'Avignon la saison dernière, l'homme de terrain de Canal+ Laurent Paganelli livre son sentiment dans les colonnes de La Provence. « L'ACA ne fait pas honneur au parcours réalisé l'an dernier. C'est bien de changer les joueurs (18 recrues cet été, N.D.L.R.), de vouloir être compétitif. Mais il faut quand même respecter ce que les autres ont fait. Des mecs ont tiré dans le même sens pour mener ce club en élite. Ceux d'aujourd'hui se doivent d'être aussi bons, sinon meilleurs, que leurs prédécesseurs. Là, je ne me reconnais pas dans ce que j'ai vu l'année dernière »,  regrette l'ancien Stéphanois.

Visés à demi-mots, le co-président Marcel Salerno et son homologue François Perrot voient déjà leur crédit entamé. Après avoir succédé à Jean-Marc Conrad, évincé de son siège en juin dernier, les nouveaux hommes forts d'Arles-Avignon doivent gérer une crise certainement prématurée à leur goût. Et les semaines agitées ne font peut-être que commencer…

Par Mael Moizant, le 16/09/2010 à 18h20
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