le 20/09/2010 à 12h45

Bordeaux n’aime que les gros

Ciani et Bordeaux ont tendance à se relâcher contre les "petits"
Les Girondins de Bordeaux affichent un double visage depuis le début de la saison. Conquérants face aux grosses écuries du championnat, décevants face aux petites. S'ils ont pris sept points contre le PSG, l'OM et l'OL, les Marine et Blanc sont en revanche incapables de prendre le moindre point contre des équipes plus modestes.

Paradoxalement, les Girondins de Bordeaux (13e, 7 pts, 2v, 1n, 3d) réussissent mieux face aux grosses écuries du championnat cette saison. Sous l'ère Laurent Blanc, les coéquipiers d'Alou Diarra étaient impériaux contre les dites petites équipes mais coinçaient régulièrement face aux concurrents directs. Cette saison, la mécanique s'est totalement inversée. En six journées de championnat, Bordeaux a déjà affronté le PSG (1-2), l'OM (1-1) et l'OL (2-0), pour un résultat de deux victoires et un nul.

M. Ciani – «un gros collectif face aux gros»

En revanche, les Marine et Blanc ont aussi joué à Montpellier (1-0), contre Toulouse (1-2) et à Nice (2-1), trois équipes réputées plus faibles (mais bien parties cette saison), pour un bilan de trois défaites. Le constat est clair : les Girondins savent encore gagner, mais ils réservent leurs efforts aux gros matchs. Le défenseur central Mickaël Ciani (26 ans, 4 matchs et 1 but en L1 cette saison) attend désormais des victoires contre les petites équipes afin de décoller vraiment en championnat et retrouver une place plus conforme aux ambitions du club.

«C'est un problème en ce début de saison. On montre un gros collectif face aux gros. Si on veut jouer le haut de tableau, il ne faut pas qu'il y ait de différence entre Lyon et Nice par exemple», a demandé Ciani. «On avait pourtant autant envie de gagner face à ces deux équipes mais on n'est pas capable de le démontrer sur le terrain. Il faut montrer autant d'énergie», relaie le quotidien Sud Ouest. Le prochain match de Ligue 1 sera l'occasion pour les Girondins de mettre ces principes en pratique, avec un déplacement périlleux à Caen.

Par Nicolas Lagavardan, le 20/09/2010 à 12h45
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