le 25/09/2010 à 14h12

Puel à quitte ou double

Claude Puel, en grande souffrance avec l'OL actuellement.
Claude Puel joue sa tête sur le banc de touche lyonnais ce samedi dans le derby face à Saint-Etienne. En cas de défaite à Gerland, l'entraîneur de l'OL pourrait bien devoir quitter son poste plus vite que prévu. Même Bernard Lacombe met clairement l'avenir de l'ancien technicien lillois en suspens. Puel est plus que jamais sur un siège éjectable.

17e de Ligue 1 avec seulement 5 points au compteur après 6 journées, l'Olympique Lyonnais est en grand danger avant de recevoir l'AS Saint-Etienne, leader surprise du championnat, ce samedi soir lors de la 7e journée. Claude Puel aussi. Sa tête est réclamée depuis de nombreux jours maintenant par les amoureux des Gones, qui ne supportent pas de ne plus voir leur équipe ne plus remporter le moindre trophée depuis deux ans et le beau jeu disparu en même temps.

A l'issue du 100e derby de l'histoire entre les deux équipes, l'entraîneur du club rhodanien pourrait tout simplement être démis de ses fonctions. Et même si le président de l'OL Jean-Michel Aulas a fait savoir qu'il ne ferait pas de bilan avant la 10e journée et les matchs aller de Ligue des Champions passés, Puel est clairement sur un siège éjectable ce samedi. En cas de défaite à domicile ce soir, la colère de Gerland promet d'être terrible.

Lacombe revoit sa position

L'ancien technicien lillois sait que sa position est de plus en plus inconfortable. Et même si le conseiller du président Aulas, Bernard Lacombe, a fait savoir que Puel terminerait la saison sur le banc, ce dernier a forcément eu vent des rumeurs qui font état d'une possible arrivée de Paul Le Guen au poste d'entraîneur. Un homme qui a mené le club rhodanien au titre de champion à trois reprises, en 2003, 2004 et 2005. Les années fastes de l'OL.

Même Lacombe se montre subitement moins affirmatif qu'il y a quelques jours au sujet de l'avenir de l'entraîneur lyonnais. «Comme l'a dit le président, quand vous êtes l'entraîneur de Lyon et que vous avez cinq points après six journées, vous n'êtes pas "menacé" , mais vous êtes "menaçable" . Voilà, qu'est-ce que vous voulez dire de plus ? Le président, comme tout le monde au club, va protéger Claude Puel tant qu'il le pourra. Après, il y a un moment où des choses peuvent se passer. Il faut une victoire samedi», confie le dirigeant lyonnais au Parisien. Bref, Puel joue bien à quitte ou double ce soir.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 25/09/2010 à 14h12
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