le 04/10/2010 à 15h22

Lens : Martel ne lâche pas Wallemme, mais allume ses joueurs !

Gervais Martel a mis les points sur les "i" !
La piteuse 19e place des Sang et Or en Ligue 1 a fait sortir Gervais Martel de ses gonds. Dans la situation actuelle, le président lensois a assuré que même la présence de José Mourinho sur le banc ne changerait rien. Une forme de soutien à son entraîneur Jean-Guy Wallemme. Envers ses joueurs, le ton est plus dur en revanche…

Journée après journée, le RC Lens part à la dérive. A nouveau étrillés à Sochaux (3-0) samedi, les Sang et Or pointent désormais à une peu enviable 19e place. Une descente aux enfers qui ne peut plus durer. Et Gervais Martel est monté au créneau. «Les joueurs doivent prendre conscience de leurs insuffisances. On ne sent pas l'envie d'être à bloc ou soudé. Il faut arrêter le délire», a pesté le président artésien dans les colonnes de L'Equipe.

«On me dit : « Ça fait trois ans que cet effectif se bat». Moi, je connais d'honnêtes gens qui se battent tous les jours et qui ne sont pas dans les mêmes conditions auxquelles sont confrontés les footballeurs, a poursuivi Martel. Je ne crois pas à ce discours. Chaque joueur doit se regarder devant la glace. Quand ils sont sur le terrain, ils deviennent antipathiques. A un moment donné, les acteurs sont responsables. Ils peuvent encore changer le film. »

Mourinho ne viendra pasÂ…

Un message clair, faisant également suite à la friction qui a éclaté entre Yohan Demont et Nenad Kovacevic dans le Doubs. Pas de doute, ce sont donc bien les joueurs qui sont dans le viseur de l'emblématique président. Et son entraîneur, Jean-Guy Wallemme ? «Il n'est pas menacé. Ce sont des conneries. Je ne vais pas recruter Mourinho ou demander à Sonny Anderson de rechausser les crampons pour marquer des buts. Le problème vient du terrain», a tranché Martel.

Un soutien par défaut ? Peut-être, mais en attendant le coach nordiste sait qu'il reste maître à bord. Et il compte bien s'accrocher à la barre. «Je ne quitterai pas le navire. Quant à la question de confiance qu'on doit m'accorder ou non, je crois que c'est d'abord aux joueurs qu'il faut la demander», a confié Wallemme à la Voix des Sports. Le président renvoie la balle dans le camp des joueurs, l'entraîneur aussi, reste désormais à attendre leur réaction. Dès la réception de Rennes, le dimanche 17 octobre, elle serait la bienvenue…

Par Mael Moizant, le 04/10/2010 à 15h22
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