Depuis la première journée de championnat et la réception de l'AS Saint-Etienne (3-1), Mevlut Erding n'a plus trouvé le chemin des filets. L'attaquant turc était pourtant titulaire lors des sept journées de Ligue 1 suivantes. Une vraie traversée du désert pour l'avant-centre du Paris Saint-Germain. Si les occasions ne manquent pas, l'ancien Sochalien ne parvient pourtant plus à retrouver son instinct de tueur, celui qui faisait de lui l'un des buteurs les plus prolifiques du championnat la saison dernière (15 buts en 31 matchs).
Erding a aujourd'hui perdu confiance face au but adverse, c'est évident. L'accrochage qui s'est produit entre une partie du vestiaire et lui après le match perdu face à Bordeaux (1-2), le 22 août dernier, où certains de ses coéquipiers s'étaient mis à lui reprocher ouvertement son trop grand individualisme, ou encore l'incident qui s'est produit avec Apoula Edel à l'entraînement pour les mêmes raisons, ont probablement fait cogiter énormément l'ex-Sochalien.
«Comme si le PSG, c'était moi…»
Pour autant, l'attaquant parisien n'est pas devenu la tête de Turc du PSG et garde la confiance de ses partenaires, et surtout celle de son entraîneur, Antoine Kombouaré. Et Erding a peut-être changé de philosophie de jeu malgré lui. Si avant, c'étaient surtout ses statistiques personnelles qui le préoccupaient, comme n'hésitait pas à l'affirmer Elie Baup un soir où ce dernier jouait son nouveau rôle de consultant, Erding affirme aujourd'hui être obsédé uniquement par les résultats de son équipe.
«Même lorsque le PSG gagne, on retient avant tout qu'Erding n'a pas marqué, se plaint l'international turc dans les colonnes de L'Equipe ce mardi. J'en plaisante avec mes potes. Comme si le PSG, c'était moi... Il faut arrêter avec ça. Je peux vous assurer que si je ne marque que cinq buts cette saison et que le PSG se qualifie pour la Ligue des Champions je signe direct.» Les supporters parisiens n'en demandent pas moins.