le 05/10/2010 à 17h24

EdF : Gourcuff fait profil bas

Yoann Gourcuff effectue un retour discret en équipe de France.
Malgré des performances moyennes avec l'Olympique Lyonnais, Yoann Gourcuff est de retour en équipe de France après ses deux matchs de suspension. Conscient d'avoir bénéficié d'une grosse marque de confiance de la part de Laurent Blanc, l'ancien Bordelais fait profil bas avant les deux prochains rendez-vous des Bleus.

Yoann Gourcuff ne doit aujourd'hui sa place en équipe de France qu'en raison de la présence de Laurent Blanc au poste de sélectionneur. Cette phrase, nombreux sont les observateurs des Bleus à l'avoir prononcée après la publication, jeudi dernier, de la liste des joueurs retenus par le "Président" pour les deux prochains matchs des tricolores. Laurent Blanc lui-même, d'ailleurs, ne cherchait pas à se dédouaner au moment d'expliquer sa décision.

Auteur de performances moyennes depuis le début de la saison, que ce soit à Bordeaux ou ensuite avec Lyon, le Breton est malgré tout de retour en sélection après ses deux matchs de suspension, suite à son carton rouge reçu face à l'Afrique du Sud lors du Mondial. En attendant, Gourcuff a décidé de la jouer profil bas. «Je suis là, sélectionné, à la disposition du sélectionneur... On a tous un objectif commun, c'est de préparer la victoire et la qualification pour le prochain Championnat d'Europe, a confié le milieu de terrain à L'Equipe. Après, c'est au sélectionneur de faire ses choix. Le plus important, c'est la gagne. L'équipe de France est au-dessus du tout.»

«Je n'ai pas mon mot à dire»

Un simple discours de façade ? Pas vraiment. L'ancien Bordelais sait qu'il a tout intérêt à se faire discret et à marquer des points à l'entraînement s'il veut retrouver une place de titulaire. Une place que le meneur de jeu de l'OL ne veut surtout pas revendiquer : «Je suis là, à la disposition du sélectionneur. C'est lui qui décide de tout ça. Je n'ai pas mon mot à dire.» Et concernant une éventuelle concurrence avec Samir Nasri, là aussi, Gourcuff préfère botter en touche et souligner que les deux joueurs ne sont pas incompatibles.

«Tout le monde est capable de jouer avec tout le monde. Le reste, c'est sur le terrain que ça se passe. Il faut de l'activité, de la vie, du jeu... En ce qui concerne Samir, sa vision du foot se rapproche de la mienne. C'est une bonne chose», estime le joueur formé au Stade Rennais. Contrairement au match en Bosnie, Laurent Blanc pourrait choisir de titulariser un vrai meneur de jeu samedi face à la Roumanie. Reste maintenant à savoir si le sélectionneur fera un deuxième cadeau à son ancien protégé.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 05/10/2010 à 17h24
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