Le clasico se déroule dans plus d'un mois, mais les hostilités ont déjà commencé entre les deux clubs. C'est José Anigo qui a tiré le premier. Le directeur sportif de l'Olympique de Marseille est monté au créneau suite à l'annonce d'une éventuelle diminution du quota de places accordées aux supporters marseillais pour le match PSG - OM, qui aura lieu le 7 novembre prochain. Initialement prévu à 2000, le nombre de billets pourrait être ramené à 1000. Un boycott sera-t-il une nouvelle fois mis en place comme la saison dernière ?
J. Anigo - «nos supporters sont exemplaires»
En tout cas, les dirigeants parisiens souhaitent limiter tous risques d'échauffourées aux abords du Parc des Princes. «Ce problème appartient au PSG et non à l'OM ! Chaque année, c'est le même refrain. Ça commence à être fatiguant. Si le PSG a un problème, qu'il le règle. Nous, nos supporters sont exemplaires depuis le début de la saison. Il n'y a pas de raison qu'on les pénalisent ou les punissent. C'est le président du PSG qui a, lui, des problèmes avec ses supporters. Nous on n'en a pas ! On a un quota de place à avoir et il n'est pas question de le changer», a lâché le directeur sportif marseillais sur France Bleu Provence.
Le dirigeant phocéen en a également profité pour adresser une pique en direction de Robin Leproux : «C'est le président du PSG qui a, lui, des problèmes avec ses supporters. Nous on n'en a pas ! On a un quota de place à avoir et il n'est pas question de le changer.» Les anciens abonnés de la tribune Auteuil et Boulogne auraient d'ailleurs lancé un appel pour continuer le boycott du Parc.
R. Leproux - «Anigo a une fois de plus raté l'occasion de se taire»
Conscient de l'importance de la sécurité lors de ce match, Didier Deschamps a préféré jouer l'apaisement. «José défend le club et les supporters, ça ne me gêne pas. Les relations entre l'OM et le PSG se sont normalisées après des années où le climat était exécrable sur et en dehors du terrain. Je souhaite que le contexte ne soit pas néfaste et qu'il y ait une explication sur le terrain, comme l'an passé. Nous on s'adaptera. S'il faut jouer à 17h, on jouera à 17h. J'espère que le climat sera normal», a expliqué le coach olympien.
Mais le mal semble déjà fait du côté du club de la capitale. Robin Leproux n'a pas attendu longtemps avant de répliquer face aux déclarations d'Anigo. «Il y a deux choses. D'abord, le nombre de supporters Marseillais qui vient au Parc, c'est une décision de la Ligue et pas du PSG. Quant à l'horaire du match, c'est la Préfecture de Police de Paris qui décide pour des raisons de sécurité. Sur ces deux points, ce n'est pas une décision du PSG. S'il a bien tenu ces propos, Anigo a une fois de plus raté l'occasion de se taire», a lancé le président du Paris Saint-Germain. Le clasico est déjà bel et bien lancé !