Après un exercice 2009-2010 délicat, le Paris Saint-Germain affichait un déficit de 27,5 millions d'euros. Le club de la capitale avait alors décidé de revoir ses objectifs à la baisse cette saison en établissant un budget sur une éventuelle 6e place. Mais visiblement, cela ne suffira pas et Paris se retrouve une nouvelle fois dans le rouge. Certains partenaires seraient même payés en retard. «C'est faux, je remplis des chèques toutes les semaines pour nos fournisseurs», a affirmé le directeur général Philippe Boindrieux.
Les finances du PSG seraient principalement plombées par une masse salariale trop importante. Selon Le Parisien, cette dernière serait supérieure à 60 millions d'euros, alors que le budget du club est estimé à 80 millions d'euros. On comprend donc pourquoi les dirigeants parisiens souhaitaient se débarrasser de certains éléments cet été avant de recruter. Surtout que les salaires des trois recrues Nenê, Bodmer et Tiéné coûtent 9 millions d'euros. Quant à Rothen et Kezman, ils en représentent 7 millions. Une dépense folle pour deux joueurs qui ne jouent pas...
100 000 euros par match pour la sécurité
Côté recettes, Paris n'a pas été aidé par sa 13e place en championnat la saison dernière. Les droits télé reversés cette année sont plutôt maigres et le club parisien ne peut pas compter sur la manne financière d'une participation à la Ligue des Champions, comme Lyon ou Marseille, pour limiter la casse. Toutefois, un bon parcours en Ligue Europa pourrait rendre l'addition un peu moins salée. Car ce n'est pas la vente des billets qui sauvera le PSG.
Le projet de pacification du Parc des Princes entrepris par Robin Leproux pour éradiquer la violence a entraîné une chute de la fréquentation de l'enceinte parisienne. Estimée à 30 000 spectateurs en moyenne la saison dernière, celle-ci serait à présent de 17 000. La billetterie ne répond donc pas aux attentes du club. Surtout que le plan de sécurité coûterait plus de 100 000 euros par match. Le retour du calme dans les tribunes a donc un prix qui n'arrange pas les finances parisiennes. Autant dire que d'excellents résultats sur le terrain sont attendus cette saison pour alléger les pertes à l'heure des comptes.