Arsène Wenger est sans aucun doute l'un des techniciens français les plus talentueux en activité. Il suffit d'observer ce qu'il a réalisé avec Arsenal depuis 1996. A son palmarès, trois championnats et quatre Coupes d'Angleterre, une finale en Ligue des Champions (2006), ainsi que la capacité à sans cesse former de jeunes joueurs qui deviennent rapidement des stars. Alors quand l'Alsacien est annoncé au PSG, les supporters parisiens se prennent à rêver au retour de leur club au plus haut niveau.
Cela fait plusieurs années que le nom de l'entraîneur des Gunners résonne du côté du club de la capitale. Mais depuis quelques semaines, les rumeurs ont pris une nouvelle tournure et l'ancien coach de Monaco ne semble pas contre l'idée de rejoindre le Paris Saint-Germain. «En France, il y a le club de mon coeur, Strasbourg. Ensuite, il y a un club dont le potentiel est aussi énorme qu'inexploité, le Paris SG», avait confié Wenger dans L'Equipe en septembre dernier.
A. Wenger - «ce n'est pas impossible»
«Aujourd'hui, on accuse le PSG à tort. Ils n'ont pas de budget extraordinaire. Ils sont repartis sur une nouvelle aventure avec Kombouaré, il faut le laisser travailler. Pour l'instant, je ne suis pas intéressé par ce défi. Aujourd'hui, le PSG n'a pas les moyens en rapport avec la dimension de sa ville», ajoutait le natif de Strasbourg. Paris doit donc se donner les moyens de ses ambitions avant une possible collaboration. Car le technicien alsacien aurait déjà sa petite idée pour aider le club francilien, mais pas en tant qu'entraîneur.
Interrogé dans Le Républicain Lorrain ce mercredi, Wenger est revenu sur un possible rôle à Paris dans le futur : «Ce n'est pas impossible, mais ce ne serait pas dans la peau d'un entraîneur. Le PSG est le seul club au monde à évoluer dans un bassin de dix millions d'habitants sans connaître de concurrence. (...) Or ce qu'il faut, c'est asseoir des investisseurs à une table et doter le club de moyens financiers.» Wenger dirigeant ? L'hypothèse semble aujourd'hui possible, mais il faudra au moins attendre la fin de son contrat avec Arsenal en 2014. Cela vaut bien la peine de patienter.