Après les victoires face à la Roumanie et au Luxembourg, sur le même score de 2-0, Laurent Blanc peut être fier de lui. Le successeur de Raymond Domenech a su redonner le goût de la victoire aux Bleus, eux qui restent à présent sur trois succès consécutifs. Mais le sélectionneur tricolore n'est pas dupe pour autant. Il sait que ces deux récentes victoires tiennent aussi à la faiblesse de l'opposition. Les prochains rendez-vous qui attendent ses troupes, en amical à Wembley face à l'Angleterre le 17 novembre puis au Stade de France le 9 février contre le Brésil, risquent fort d'être une toute autre histoire.
«Je vois déjà les titres : «On va savoir enfin ce que vaut l'équipe de France.» Ca, je n'en ai rien à faire. Les deux amicaux vont être des matchs pour essayer de progresser dans notre construction, a indiqué le champion du monde 98 ce mercredi. On va les jouer avec beaucoup de plaisir et l'intention de faire des résultats. Mais on n'est pas au niveau de ces équipes, il faut se rendre à l'évidence.» Le constat est clair.
«Ça fait un moment que l'Angleterre ne gagne plus rien»
Mais que risque l'équipe de France face à des adversaires de ce calibre ? Face à l'Angleterre d'abord : pas grand-chose à vrai dire. D'une part, les Three Lions ne se portent pas tellement mieux et d'autre part, les Bleus seront doute plus motivés pour un match à Wembley, même sans enjeu, que pour une rencontre à Metz contre le Luxembourg. Laurent Blanc en a bien conscience : «Même si c'est toujours compliqué d'aller jouer là -bas, il faut quand même reconnaître que ça fait un moment que l'Angleterre ne gagne plus rien.»
«Jouer à Wembley un Angleterre-France, ça reste particulier, ce sont des matchs très plaisants à jouer», a rappelé le sélectionneur. Face au Brésil, la donne sera sans doute différente. Pour Blanc, la Seleçao est sans doute ce qui se fait de mieux au monde à l'heure actuelle derrière l'Espagne. «Le Brésil fait partie des deux meilleures équipes du monde», estime le Cévenol. Même si Blanc juge que l'équipe de France est encore loin de ces deux nations, on a tout de même hâte d'y être. On en saura alors un peu plus sur le véritable niveau de ces nouveaux Bleus.