le 15/10/2010 à 09h23

Appel au calme à Lyon

Puel n'a plus beaucoup de temps pour convaincre...
Lyon se prépare pour la 9e journée de Ligue 1 avec une certaine pression. Après l'ultimatum fixé à Claude Puel par son président, l'entraîneur lyonnais ne dispose plus de beaucoup de temps pour faire ses preuves. Du côté des Gones, on souhaite aborder les prochains matches dans la tranquillité et laisser sa chance au coach.

Claude Puel joue sa tête. Sous pression depuis plusieurs semaines, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais a besoin de faire un résultat face à Lille dimanche (21h) dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. L'entraîneur des Gones le sait, il n'a plus beaucoup de matches pour prouver qu'il est encore l'homme de la situation. Jean-Michel Aulas lui a fixé un ultimatum et il faudra convaincre avant la fin du mois d'octobre.

Visiblement imperméable à la pression, le coach lyonnais ne s'apitoie pas sur son sort. «Je ne cherche pas particulièrement de réconfort. Je suis concentré sur le travail avec mon équipe, et sur le fait de la voir monter en puissance. Tout ce qui est autour m'indiffère dans la mesure où je n'y prête pas attention. Je suis dans l'action, je suis entraîneur. Je ne suis pas voyant. J'aime bien maîtriser ce que je peux. Mon avenir, je ne le maîtrise pas. Donc je reste sur le terrain», a confié Puel sur RTL.

Aulas appelle à l'union sacrée

S'il n'a pas vraiment soutenu son coach, Jean-Michel Aulas est conscient que son équipe a besoin de la solidarité de ses supporters. Le président de l'OL leur a d'ailleurs demandé de cesser de réclamer la tête de l'ancien technicien lillois : «Les matches qui arrivent sont décisifs sur le plan de l'unité derrière l'équipe. Car indiscutablement, la performance de l'équipe est liée à la performance du stade et de l'environnement. Si nous sommes tous derrière cette équipe, elle aura beaucoup plus de chances de battre deux très bonnes équipes, Lille et Benfica. Plutôt que s'il y a des réactions diverses qui ne sont pas justifiées au moment du match.»

La gronde des supporters serait en effet un frein pour les joueurs également. «Tout cela joue contre l'équipe aussi. Personnellement je n'ai rien à lui reprocher et je ne sais pas d'où vient cet acharnement. Le fait de critiquer l'entraîneur n'empêche pas la responsabilisation des joueurs», a expliqué Yoann Gourcuff. Si les jours de Claude Puel sont donc comptés à Lyon, il semblerait que le club rhodanien souhaite mettre toutes les chances de son côté pour ne pas s'enfoncer un peu plus dans la crise. D'ici là, Puel ne retrouvera pas le sourire, n'en déplaise à Aulas.

Par Romain Rigaux, le 15/10/2010 à 09h23
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