Annoncé en France, en Angleterre ou aux Etats-Unis, Robert Pires n'a toujours pas trouvé de nouveau club. Au chômage depuis la fin de son contrat avec Villarreal cet été, l'international français s'entraîne actuellement avec Arsenal pour conserver la forme et mettre toutes les chances de son côté. A 36 ans, l'ancien Gunner ne compte pas raccrocher les crampons.
Pas de place libre à Arsenal
«Pas question de m'arrêter comme ça, parce que je n'ai pas de club ! J'ai le foot dans la peau... Je me sens super bien physiquement, si un club me signe je suis immédiatement opérationnel. Plein de gens me disent d'arrêter. Mais pourquoi j'arrêterais ? Je n'ai pas envie, je ne suis pas usé», a clamé le joueur dans les colonnes de L'Equipe Magazine. Et pourquoi pas une dernière pige dans le club londonien ?
Impossible selon le manager Arsène Wenger. «On a déjà assez de joueurs à Arsenal. On va respecter nos prévisions pour le budget et la masse salariale. J'ai Rosicky, Nasri, Fabregas, Wilshere, Walcott et Arshavin qui évoluent dans le même registre. Je vais aider Robert à garder la forme et, croyez-moi, il peut encore jouer en Premier League. Si j'étais un manager à la recherche d'un joueur créatif, je le prendrais tout de suite», a déclaré le technicien français.
Le 31 janvier comme date butoir
Il y a quelques semaines, il était question d'une envie de Pires de rejoindre l'OM ou le PSG. De simples rumeurs selon l'intéressé, qui affirme n'avoir eu des contacts qu'avec Saint-Etienne et Nice. «J'ai eu deux approches en France : Saint-Étienne, via Bernard Caïazzo, et Nice, via Éric Roy, l'entraîneur. On a parlé, mais j'étais dans une période de réflexion. Je faisais mes débuts de consultant pour TF1 avec la Coupe du Monde et eux étaient pressés. On en est resté là . (...) Je n'ai jamais toqué à la porte du PSG ou de l'OM. S'ils avaient eu envie de me faire venir, ils l'auraient fait», a expliqué l'ancien Marseillais.
En tout cas, c'est du côté de la Premier League qu'il semble avoir le plus d'opportunités. «C'est sans doute ici que j'ai le plus de chances de trouver. En Angleterre, on ne regarde pas ton passeport pour voir l'âge que tu as.» Mais le temps presse pour Pires, qui s'est fixé une date limite. «Je me donne jusqu'au 31 janvier prochain. Si, à la fin du mercato d'hiver, je n'ai pas de club, je raccroche», a-t-il lancé. D'ici là , un club aura peut-être décidé de lui offrir un dernier contrat avant de quitter les terrains.