le 24/10/2010 à 11h53

Giuly court encore…

Ludovic Giuly n'a rien perdu de sa vivacité malgré ses 34 ans.
… et vite ! Poussé vers la sortie l'été dernier puis promis à un rôle de remplaçant, Ludovic Giuly, dans tous les bons coups du PSG ces dernières semaines, a su regagner la confiance d'Antoine Kombouaré. L'ex-Monégasque savoure son retour au premier plan. Même si cette renaissance a fait une victime, Stéphane Sessègnon.

Le match remporté par le Paris Saint-Germain à Toulouse la semaine dernière (0-2) sonne comme une évidence. Si Mevlut Erding a retrouvé le chemin des filets, si Nenê s'est de nouveau baladé, Ludovic Giuly, de tous les bons coups de son équipe, comme souvent ces dernières semaines, a surtout prouvé qu'il avait retrouvé la grande forme. L'ancien Barcelonais, après un été agité, a su regagner la confiance d'Antoine Kombouaré.

Ce n'était pourtant pas gagné. Poussé vers la sortie cet été, au point que certains l'envoyaient déjà s'offrir une retraite dorée aux Etats-Unis, notamment du côté de Chicago, puis promis à un rôle de remplaçant, Giuly n'a rien revendiqué. L'ex-lutin monégasque s'est contenté de travailler pour prouver à son entraîneur que malgré le poids des ans – le joueur affiche 34 printemps aujourd'hui – il n'était pas cramé.

A Sessègnon de s'asseoir sur le banc

Avant d'affronter Auxerre ce dimanche pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, le milieu de terrain parisien, titulaire à six reprises en championnat jusqu'ici, est pour l'instant le quatrième meilleur passeur de la L1, avec une unité de moins que Plasil (Bordeaux), Martin (Sochaux), et Mounier (Nice), qui comptent un temps de jeu nettement supérieur. Giuly savoure aujourd'hui ce retour au premier plan.

«Avec Antoine Kombouaré, les choses étaient claires. Je n'étais pas favori pour jouer. Il m'a fait des petits reproches sur ma manière de me comporter. Il m'a dit que j'étais trop râleur et que je parlais trop. J'ai écouté ce qu'il m'a dit et j'ai essayé de changer. J'avais eu des petits accrochages avec lui dans le passé. C'est fini. Et là, je me sens très bien avec cette volonté de croquer dans tout le temps de jeu qu'on me donne», confie le joueur au quotidien Le Parisien.

Et c'est maintenant Stéphane Sessègnon qui fait les frais du retour en forme de Giuly. «Ça va, il n'y a pas de problème, affirme l'ancien Manceau. Mais je me sentirais plus à l'aise si je jouais, je ne suis pas habitué à ça. C'est vrai que cette année la concurrence est là, chacun a sa chance pour jouer, c'est comme ça. Je vais continuer à me battre.» Une concurrence saine pour le moment qui tire le PSG vers le haut.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 24/10/2010 à 11h53
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