Rien n'a changé du côté de l'organigramme de l'Olympique Lyonnais après la défaite contre le PSG (1-2, ap) lors des 8es de finale de la Coupe de la Ligue. En y regardant de plus près, Jean-Michel Aulas a pris une décision importante en offrant plus de pouvoir à Bernard Lacombe. Claude Puel reste donc sur le banc, mais sa marge de manoeuvre sera réduite par la présence du conseiller spécial du président. Une nouvelle configuration qui réveille les souvenirs des glorieuses saisons lyonnaises.
Avec l'arrivée de Puel, le patron des Gones avait laissé beaucoup de liberté à son coach. C'est désormais terminé puisqu'il a décidé d'opérer un retour en arrière en recomposant un duo Aulas-Lacombe très présent. L'ancien attaquant se rapproche de nouveau du domaine sportif et n'a pas perdu de temps. «J'ai déjà attrapé pas mal de joueurs. J'ai vu Cris, et d'autres, je leur ai dit : samedi vous devez vous mettre minables... Ils font leur boulot, mais ils doivent faire plus, ce n'est pas maison, travail et retour à la maison, ils doivent être encore plus professionnels.»
Lacombe maintient la pression
Un retour aux sources qui ne semble pas déplaire aux anciens comme Anthony Réveillère : «On va dire qu'ils sont revenus à des bases. Ils fonctionnaient ainsi avant, ils ont voulu laisser les rênes, ils les reprennent maintenant». Le latéral droit avoue apprécier la présence de Lacombe, qui est un véritable plus pour les joueurs. Mais cette nouvelle donne n'inquiète visiblement pas Claude Puel.
Le technicien lyonnais garde la main sur le domaine technique et ne s'attend pas à de gros changements dans son travail quotidien. Ce dernier ne semble en tout cas pas être dans le coeur de Lacombe, qui n'a pas hésité à lui rappeler que le club rhodanien ne l'a pas attendu pour remporter les sept titres d'affilée. En prenant la défense des supporters, qui réclamaient la tête du coach, l'homme de l'ombre de l'OL maintient également une certaine pression. Reste à voir si des changements seront visibles dès samedi face à Sochaux.