Le Stade Rennais se déplace au Vélodrome pour affronter son dauphin marseillais ce samedi soir (21h). Frédéric Antonetti ne veut absolument pas mettre la pression sur ses joueurs et affirme qu'il serait normal de retrouver l'OM en tête du classement à long terme, vu le budget et la valeur économique de l'équipe de Didier Deschamps, quatre fois plus élevée que celle des Rouge et Noir. Mais ce qui semble l'inquiéter le plus, c'est la réussite accompagnant le club phocéen au niveau des décisions arbitrales depuis quelques rencontres.
Reconnu en France pour ses grands talents d'entraîneur, Antonetti est également perçu comme une "grande gueule" , c'est aussi pour cela qu'il est aimé. L'ancien coach de Bastia a confié qu'il attendait un bon arbitrage pour ce choc de haut de tableau. Pour lui, les cadors de la Ligue 1 bénéficient clairement d'une petite aide des hommes en noir. Et s'il explique ne pas vouloir mettre la pression sur l'arbitre du match, Fredy Fautrel, l'entraîneur des Bretons lui envoie tout de même un petit message.
Antonetti réclame un arbitrage juste
«J'ai vu des matchs de Marseille cette saison... Il y a par exemple deux penalties pour Nancy. Non seulement il y a penalty, mais sur la main d'Heinze, il y a rouge. Mais c'est juste un constat. Je veux seulement un arbitrage juste. C'est un problème d'uniformité», a lâché Antonetti, qui est en plus furieux de devoir se passer de Kader Mangane, injustement suspendu pour une expulsion lors d'un choc aérien avec Souleymane Camara contre Montpellier (0-1).
«Il y a cinq équipes devant nous : Marseille et Lyon, qui ont de loin les deux meilleurs effectifs. Puis Bordeaux, Lille et Paris. Si un de ceux-là n'est pas au rendez-vous, on peut être dans les cinq premiers.» Ces propos exprimeraient-ils un manque d'ambition ? Certainement pas. Ne comptez pas sur le technicien de Rennes pour laisser facilement son fauteuil de leader à l'OM, car les Rennais joueront le coup à fond pour rester aussi longtemps que possible en tête de la L1 et titiller les "grosses" formations.