Satané poteau ! C'est encore à un montant récalcitrant que Guillaume Hoarau doit sa mauvaise passe prolongée, dimanche soir, face à Montpellier (1-1). On jouait la 67e minute, et l'attaquant parisien voyait ainsi sa reprise de la tête heurtée le poteau de Geoffrey Jourdren. Une minute plus tard, Antoine Kombouaré rappelait le Réunionnais sur le banc, remplacé par Peguy Luyindula. Le visage très marqué, Hoarau a dû ressasser un long moment son occasion manquée. Une habitude actuellement…
Après ses 3 réalisations lors des 5 premières journées, l'international français court désormais après un but qui le fuit depuis le 11 septembre. Près de deux mois de mutisme offensif ! Un faible rendement qui commence à agacer l'entraîneur parisien, même si ce dernier ne nomme ni Hoarau, ni Mevlut Erding (2 buts en 11 matches). «Nous n'avons pas eu l'instinct de tueur, ni l'efficacité, ni le réalisme. Nous devons avoir l'envie de marquer, qui est l'essence du football», pestait Kombouaré, hier soir.
Muet, sous les yeux de Gasset
Il est vrai qu'avec un succès, le PSG partagerait la 3e place avec l'OM ce matin. Or la réalité est tout autre, avec une 7e position au général. Alors faut-il blâmer les attaquants parisiens, à commencer par Hoarau ? Avec 3 buts pour 34 tirs tentés et 15 cadrés, force est de constater que son rendement est assez pauvre en 11 journées. Qui plus est pour un joueur de l'équipe de France.
D'ailleurs, l'intéressé ne se défausse pas. «Ce soir (dimanche, N.D.L.R.), j'aurais pu faire gagner l'équipe. Mes partenaires me soutiennent. Ça va revenir et j'espère le plus vite possible parce que ça commence à faire long. Il faut travailler dur car ça ne va pas tomber du ciel. Je suis dans le dur mais je ne lâcherai pas», a expliqué Hoarau. Mais le temps presse. Présent en tribunes hier soir, l'adjoint de Laurent Blanc, Jean-Louis Gasset, n'a pas dû être séduit par la performance du Parisien. A l'heure où la concurrence fait rage chez les Bleus, la cote de Hoarau est clairement en baisse.