Mise à part la question récurrente de la fermeture de la tribune visiteurs, la rencontre PSG-OM du dimanche 7 novembre n'a pas vraiment fait l'objet d'envolées médiatiques d'un côté comme de l'autre. Accaparés par leurs précédentes échéances en Ligue 1 et en Coupe d'Europe, Parisiens et Marseillais ont pris soin de ne pas lancer le clasico trop tôt. De peur, certainement, de s'éparpiller. Mais depuis jeudi soir 23 heures, le choc de la 12e journée est dans la ligne de mire commune.
Qui sera le premier à dégainer ? Ne cherchez plus, le sniper se nomme Peguy Luyindula. «L'OM est un match plus important que les autres, car symbolique. On sait qu'on attend beaucoup de nous. C'est une question d'orgueil. On sait qu'on est au niveau, on n'est pas Zilina non plus !», a lancé l'attaquant parisien, en référence au carton des Phocéens en Slovaquie (0-7), mercredi en Ligue des Champions.
Du ping-pong avant le football !
Voilà , à deux jours du choc, la rencontre a réellement démarré médiatiquement. Luyindula a placé la première banderille. Mais invaincus au Parc des Princes depuis le 7 novembre 2004, les Marseillais ne manqueront pas de répliquer. Séparées par deux petits points au classement, les deux formations ont saisi l'importance de la rencontre : la suprématie et une belle opération comptable.
L'OM, qui a un match de moins au compteur, peut prendre les commandes du championnat. Quant au PSG, il peut se rapprocher du podium. Cela vaut bien un peu de déstabilisation par médias interposés. Jusqu'à dimanche 21h, c'est ping-pong. Ensuite, place au football.