le 09/11/2010 à 11h54

Les coulisses du clash Nenê-Diawara

C'était chaud entre Nenê et Diawara lors du clasico !
A l'issue du clasico dimanche soir, une altercation a éclaté à proximité des vestiaires entre Nenê et Souleymane Diawara. Le Marseillais reprochait notamment au Parisien de l'avoir copieusement insulté après la simulation de l'un et l'agression de l'autre sur le terrain. Le récit des faits.

C'était l'une des images du clasico. Abusé par une simulation de Nenê, M. Lannoy siffle coup franc pour le PSG. Dans la continuité de l'action, Souleymane Diawara s'emporte et essuie ses crampons sur le Brésilien. Une échauffourée éclate alors mais le calme est vite ramené. Sauf qu'à l'issue de la rencontre, une nouvelle altercation a opposé le Parisien au Marseillais. Quand il croise la route de l'ex-Monégasque, l'ancien Bordelais sort de ses gonds. Une scène rapportée par L'Equipe ce mardi.

«Qu'est-ce que tu m'as dit tout à l'heure ? Hijo de puta ?», lance le défenseur olympien, très remonté. On vous épargnera la traduction. «Non, je n'ai pas parlé comme ça», lui répond Nenê, avant de montrer son ventre à Diawara, et l'énorme estafilade provoquée par les crampons de ce dernier. Les images donnent tort au Brésilien. Sur le terrain, on le voit bien insulter le Marseillais après l'agression dont il vient d'être victime.

Leproux tance Diawara

Si l'altercation en est restée là, les deux hommes ayant été ramenés ensuite dans leur vestiaire par le service d'ordre de chaque club, Diawara, qui pourrait être cité pour brutalité, risque jusqu'à quatre matchs de suspension. Pour José Anigo, le milieu de terrain parisien est clairement à l'origine de cet incident. «Tu as peut-être du talent mais tu n'as aucune classe», reconnaît avoir dit le directeur sportif marseillais à Nenê après le match, dans L'Equipe.

Robin Leproux a aujourd'hui l'impression que les Marseillais inversent quelque peu les rôles. «On ne va pas inverser les rôles. Quand un artiste se fait agresser, cela fait mal. Quand on essuie les crampons sur les côtes de quelqu'un, il faut se faire un peu discret», souligne le président parisien. Le clasico joue les prolongations.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 09/11/2010 à 11h54
Ça a fait le BUZZ actuellement