le 17/11/2010 à 11h23

Govou, encore bourré, bientôt viré ?

Test d'équilibre encore raté pour Govou...
Sidney Govou s'est encore fait rattraper par la patrouille. L'international français aurait été vu une nouvelle fois à une heure tardive en état d'ébriété avancé. Un goût prononcé pour la fête et l'alcool qui pourrait bien mettre fin à son aventure avec le Panathinaïkos, quelques mois après son arrivée.

Boire ou jouer, il faut choisir. Sidney Govou tente de concilier les deux. L'attaquant du Panathinaïkos ne peut s'empêcher de faire la fête, peu importe les résultats de son équipe. Selon les médias grecs, l'international français aurait été aperçu en état d'ébriété dans les rues d'Athènes après le match nul de samedi contre Larissa (1-1). Sanctionné de deux amendes de 25 000 euros, pour des faits similaires depuis cet été, il n'a apparemment pas retenu la leçon.

Pourtant, la sanction pourrait bien être plus sévère cette fois-ci. Selon les médias locaux, le conseil d'administration du Pana envisagerait de mettre un terme au contrat de l'ancien Lyonnais. Le patron du club, Nikolas Pateras, aurait en effet déjà mis en garde le joueur en octobre dernier et menacé de l'exclure de l'équipe en cas de récidive. Visiblement, ces menaces n'ont pas été prises au sérieux par Govou, déjà coutumier du fait lorsqu'il évoluait sous le maillot de l'OL.

Deux petits matchs et puis s'en va ?

Surnommé «whisky-coca» par certains de ses coéquipiers dans le club rhodanien, Govou s'était fait sanctionner à plusieurs reprises à l'époque, notamment à cause d'une interpellation pour conduite en état d'ébriété en 2008 avec un taux d'alcoolémie de 2,6 grammes par litre de sang. Il irritait d'ailleurs déjà son nouveau partenaire Djibril Cissé, le mois dernier. «Je lui ai déjà dit. Laissons-le faire ce qu'il veut. Je ne peux rien faire de plus» , avait lâché l'ancien Marseillais.

Si aucune annonce officielle d'exclusion n'a été encore prononcée, le Français devra dans un premier temps formuler des explications écrites sur cette nouvelle sortie tardive non autorisée. Arrivé cet été et lié à la formation athénienne jusqu'en juin 2012, Govou pourrait donc terminer son aventure en Grèce plus rapidement que prévu. Avec seulement deux matchs disputés et 92 minutes passées sur le terrain, le natif du Puy-en-Velay ne devrait pas garder un souvenir mémorable de son expérience grecque. A moins que le Panathinaïkos ne lui donne une dernière chance de se racheter.

Par Romain Rigaux, le 17/11/2010 à 11h23
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