le 22/11/2010 à 10h47

Nicollin interdit aux mineurs

L. Nicollin fidèle à lui-même en conférence de presse
Adepte des sorties médiatiques tonitruantes, Louis Nicollin va-t-il trop loin ? Provocateur né, le président de Montpellier a profité de la première place provisoire et historique de son équipe pour donner une nouvelle conférence de presse des plus graveleuses. Extraits.

A l'image de son équipe, de passage provisoire en tête de la Ligue 1 ce week-end, Louis Nicollin tient une forme olympique. Après la victoire à Nice (0-1), le président de Montpellier a tout fait pour attirer l'attention médiatique, avec quelques phrases tapageuses voire outrageuses. Avec son sens inné de la formule qui grince, il n'a pas eu à forcer son talent. Par exemple, que répond-il à ceux qui vont déduire que parce que le club héraultais est aux avant-postes, cela veut dire que le championnat est moyen ?

L. Nicollin – «je leur pisse à la raie»

«Je leur pisse à la raie. C'est mal répondu ? (Rires). Enfin, c'est scandaleux. Quand Brest était premier, on se foutait de la gueule de Brest. C'est pas bien, il faut respecter tout le monde» , a lâché Nicollin aux journalistes. «Alors pourquoi, il faudrait toujours que ça soit Lyon ? Et les Stéphanois quand ils étaient premiers ils avaient pris un teston (melon), ils en pouvaient plus ceux-là» , s'est-il amusé.

Quelques secondes auparavant, le téléphone portable du président héraultais s'était mis à sonner. Sans sourciller, Nicollin le sort de sa veste et décroche sans quitter la tribune. Un journaliste lui demande alors ses objectifs de la saison. «Le maintien, et si on finit dans les dix premiers c'est très bien… Allo ? Oh, président, ça va ? Il y avait du monde à la Mosson ? (…) Merci Christian d'avoir appelé et tu viens contre Lyon… Allez, je t'embrasse, ciao ciao…» Il raccroche. C'était qui ? «Le nouveau président de la région du Languedoc-Roussillon» , répond Nicollin.

L. Nicollin – «j'ai plus peur qu'on me pique le noir»

A l'image du prédécesseur de Christian Bourquin, feu Georges Frêche, Nicollin n'a pas peur de gratter, avec un vocable parfois à la limite du légal. «J'ai plus peur qu'on me pique le noir là, comment il s'appelle, Mapou (Yanga-Mbiwa), et même Stambouli il est pas mal celui-là» , a-t-il lancé à son auditoire. L'ancien président de la région n'aurait pas fait mieux… Des mots qui lui auraient sans doute valu une énième polémique. Mais Nicollin devrait quant à lui s'en sortir indemne. «Bon, ça vous va les gars (les journalistes) ? J'en peux plus là. J'ai pas trop dit de conneries ? Et puis on s'en fout après tout…» , a conclu Nicollin. Oui, c'est bon Loulou, n'en jetez plus…

Par Nicolas Lagavardan, le 22/11/2010 à 10h47
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