L'attaquant du Panathinaïkos, Sidney Govou (31 ans), a-t-il été accusé à tort par la presse grecque et française ces dernières semaines ? Transfuge de Lyon l'été dernier, l'ancien international français a démenti la plupart des informations avancées par les médias, il les accuse de raconter n'importe quoi au sujet de ses supposés écarts de conduite.
«J'ai pris une amende une fois, parce que je suis sorti après un match. (...) Après le reste, que j'ai raté des entraînements, que j'étais ivre à l'entraînement, ce sont des conneries !»
Une convocation de routine, selon Govou
Si la presse s'est trompée, les dirigeants du Pana n'en ont pas moins convoqué Govou dernièrement pour faire le point sur son avenir à Athènes. Une telle rencontre peut-elle s'envisager quand tout va bien, quand il n'y a aucun problème ? Quatre mois seulement après la signature, cette convocation laisse forcément planer le doute. «On a été jusqu'à parler de licenciement pour faute grave, mais il n'a jamais été question de cela. On a discuté de mon avenir, de mon envie» , a pour sa part plaidé l'ex-Lyonnais.
Finalement, le Panathinaïkos a décidé de conserver Govou malgré ses écarts de boisson. Une nouvelle preuve que l'ancien protégé de Raymond Domenech n'était pas en position de force face à ses dirigeants ? «J'ai dit à mes dirigeants que j'étais capable de prendre le salaire minimum d'un footballeur en Grèce, plus les éventuelles primes : 1050 euros par mois sur les trois ans de contrat qu'il me reste. Je voulais montrer que je n'étais pas venu ici pour faire un braquage.» Mais quel joueur, s'il n'a rien à se reprocher, proposerait de lui-même un tel sacrifice financier ?