Le 26 novembre dernier, Paolo Maldini jetait un véritable pavé dans la mare en taillant en pièces Yoann Gourcuff. «Gourcuff au Milan s'est trompé à 100%, lâchait ainsi l'ancien défenseur vedette du Milan AC. Son problème ici, c'était son comportement. Il ne s'est pas montré intelligent. (…) Il ne s'est pas mis à étudier l'italien tout de suite. La tactique, il ne voulait pas la travailler. Il n'était pas toujours à l'heure. Il s'est passé beaucoup de choses. Des choses qu'il n'est pas possible de raconter. Mais lui, il sait très bien ce qu'il a fait.» (lire l'article complet ici)
Trop gros pour être vrai ? De Christian Gourcuff à Souleymane Diawara, en passant par Bixente Lizarazu ou encore Cédric Carrasso, tous s'étaient particulièrement étonnés des propos tenus par l'ex-international italien. Le père du Lyonnais était même allé jusqu'à mettre leur véracité en doute. Problème, le beau Maldini avait déjà fait part des problèmes d'intégration du Français en Lombardie sur l'antenne de Canal+. De manière moins violente, certes, mais déjà très critique. Alors, pourquoi des propos d'une telle virulence ? Et surtout aujourd'hui, plus de deux ans après le départ de Gourcuff de Milan ?
«Personne n'aime la différence dans ce milieu»
Pour le père de l'international tricolore, son fils dérangerait tellement qu'il serait peut-être la cible d'un complot. Il faut dire que les charges s'accumulent contre l'ancien Bordelais depuis la Coupe du monde où il passait déjà pour le vilain petit canard des Bleus. «Pour que Maldini parle comme ça, c'est qu'il y a une sorte de complot, lâche l'entraîneur du FC Lorient dans les colonnes de France Football ce mardi. Yoann dérange. Il est différent. Il possède une autre structure culturelle, d'autres intérêts intellectuels.»
«Personne n'aime la différence dans ce milieu, poursuit le technicien breton. Yoann génère une drôle de fantasmagorie. C'est comme cette histoire comme quoi il devrait s'écarter devant Ribéry. Mais c'est surréaliste. C'est une injustice terrible, tous ces ragots. Je suis outré. Pour un père, il n'y a rien de pire que d'assister à ça.» Et si c'était tout simplement ça le problème de Gourcuff : trop beau, trop intelligent, trop gentil, bref trop parfait ? A croire que son profil de gendre idéal, même s'il avait été condamné pour une histoire de bagarre en 2006, dérangerait aujourd'hui dans le petit monde du ballon rond.