Nicolas Anelka aurait pu faire son retour sur une pelouse française ce mercredi face à l'Olympique de Marseille en Ligue des Champions. Une première depuis le Mondial en Afrique du Sud, qui n'aura finalement pas lieu. Laissé au repos par Carlo Ancelotti, l'international français ne devra finalement pas affronter les sifflets du public marseillais. Il faut dire que l'ancien Parisien a vu sa cote de popularité baisser depuis le fameux épisode du vestiaire, et il n'a rien fait pour arranger son cas lors de ses récentes sorties médiatiques.
Le buteur des Blues était en tout cas prêt mentalement à fouler la pelouse du stade Vélodrome, peu importe les sifflets ou les insultes. «J'ai l'habitude. Les sifflets du public marseillais ne m'auraient rien fait. Au contraire ! J'aime ça», a-t-il lâché dans France Soir. Sous le maillot du PSG, Anelka n'avait en effet pas eu le droit à des mots doux de la part des supporters phocéens. Une situation qu'il a également connu dans les différents clubs anglais ou lors de son passage en Turquie, sous les couleurs de Fenerbahçe.
N. Anelka - «vous perdez votre temps»
Très critiqué pour ses déclarations dans les Inrockuptibles à propos du «vrai visage de la France» et de son refus de chanter La Marseillaise, l'attaquant londonien ne se prend pas la tête. Il estime avoir le droit de donner son opinion, celle d'un «simple banlieusard», et ne comprend pas l'acharnement que cela provoque. «D'après ce que j'entends, ce que je dis n'est pas très malin. Pourquoi font-ils attention à la moindre de mes paroles ? (...) N'aboyez pas à chaque fois que je dis un truc, vous perdez votre temps.»
Surpris par les critiques, Anelka ne peut cependant pas s'empêcher d'en remettre une couche. Le refus de chanter l'hymne national ? Ce n'est pas un manque de respect à son pays. «Je préfère ne pas la chanter et justement la respecter par mon silence plutôt que d'avoir un fou rire durant l'hymne, comme cela fut le cas pour certains joueurs», a-t-il précisé, en référence au fou rire des Bleus face à l'Islande en 1998. Si son franc-parler agace, Anelka ne compte visiblement pas se laisser faire, peu importe l'avis des supporters ou des dirigeants du football français.