Suspendu deux matchs le 9 décembre par la Commission de discipline de la LFP pour s'être essuyé les crampons sur l'attaquant parisien Nenê le 7 novembre dernier, Souleymane Diawara (31 ans, 10 matchs en Ligue 1 cette saison), devait purger son premier match pour la réception de Lyon, dimanche au Vélodrome, à l'occasion de la 18e journée de Ligue 1. Le défenseur central de l'Olympique de Marseille pourrait finalement tenir sa place !
Le CNOSF doit «lever l'ambigüité»
Diawara a en effet décidé de faire appel en saisissant le Comité National Olympique et Sportif Français ce mardi. L'objectif de la manoeuvre n'est pas de tenter d'obtenir une réduction de peine, mais de faire suspendre le jugement de la Commission de discipline. Le CNOSF doit désormais «lever ambiguïté concernant le caractère provisoirement exécutoire ou non de la décision» , a précisé l'avocat de Diawara et de l'OM, Me Abega. Il doit aussi «convoquer les deux parties (La LFP et le joueur accompagné de son conseil) pour une médiation», précise l'OM sur son site officiel.
Sauter pour mieux reculer ?
Selon la réponse du CNOSF, le Sénégalais pourrait donc affronter l'OL à l'occasion du choc de la 18e journée de championnat. Cette nouvelle enlèverait une belle épine du pied de Didier Deschamps, privé de quatre de ses cinq maillons défensifs habituels : Edouard Cissé et Cesar Azpilicueta blessés, Stéphane Mbia et Diawara suspendus.
En faisant appel, Diawara risque en revanche de voir sa peine finale allongée. La Commission avait été plutôt clémente en infligeant deux matchs au défenseur marseillais, soit le minimum. Vaut-il mieux manquer Lyon mais jouer un maximum de matchs, ou jouer Lyon et manquer plus de matchs dits «moins importants» ? Si la Ligue avait été plus réactive dans le traitement du dossier et qu'elle n'avait pas attendu un mois entier avant de rendre sa sentence, Diawara aurait déjà purgé sa suspension…