Le Paris Saint-Germain s'apprête officiellement à accueillir de nouveaux investisseurs dans son capital. L'information était dans l'air du temps depuis plusieurs jours, elle a été confirmée par Robin Leproux. Après l'épisode du clash entre Antoine Kombouaré et Stéphane Sessègnon, le président du PSG souhaitait certainement ramener le calme au sein du club de la capitale en mettant fin aux rumeurs d'un rachat total. En pleine bourre cette saison, la formation francilienne a besoin de sérénité.
Il n'y aura donc pas de vente, mais plutôt une prise de participation de nouveaux partenaires. Le dirigeant parisien reste cependant muet sur l'identité de ces derniers et les sommes en jeu. «Je ne peux répondre à aucune de ces questions, ni qui, ni quand, ni dans quelles proportions. Ce n'est pas à moi de l'évoquer. Mon souhait le plus cher est que cette parenthèse dure le moins longtemps possible car, aujourd'hui, toutes les discussions pour des prolongations de contrats ou des revalorisations salariales sont suspendues», a expliqué Leproux dans les colonnes du Parisien.
Des pistes aux Etats-Unis et en Europe de l'Est
Selon le quotidien régional, les nouveaux investisseurs pourraient être originaires des Etats-Unis ou d'Europe de l'Est. Il n'est donc pas question de fonds provenant du Qatar, comme l'indiquaient certaines rumeurs ces derniers temps. Leproux ne cache pas son enthousiasme face à cette arrivée qui devrait offrir de nouvelles perspectives au Paris SG, mais qui ne changera pas son organisation.
Cet argent frais devrait donc permettre aux dirigeants parisiens de renforcer plus facilement l'effectif la saison prochaine. Ce dernier est actuellement trop limité et Robin Leproux confirme qu'il n'y aura aucun départ cet hiver. Il estime également que le PSG ne doit pas viser trop haut, trop rapidement. «A Paris, la progression doit toujours être constante. On ne va pas dire qu'on va finir dans les trois premiers pour se réveiller avec un mal de tête où on finit 9e», a-t-il indiqué. Un scénario déjà vécu par Paris ces dernières années.