le 05/01/2011 à 18h44

OM : Niang joue les conseillers

L'OM aura toujours une place à part dans le coeur de Niang.
S'il fait le bonheur de Fenerbahçe depuis bientôt six mois maintenant, Mamadou Niang n'a pas oublié pour autant l'Olympique de Marseille. L'attaquant sénégalais reste un observateur attentif du club phocéen et n'hésite pas à donner quelques conseils aux Olympiens pour leur permettre de retrouver les sommets.

En rejoignant Fenerbahçe l'été dernier, Mamadou Niang a laissé l'Olympique de Marseille orphelin. André-Pierre Gignac est venu le remplacer certes, mais l'ancien Toulousain, avec un seul but en championnat à la trêve, est loin de se montrer aussi efficace pour le moment que pouvait l'être l'attaquant sénégalais.

Même s'il fait aujourd'hui le bonheur du club stambouliote, avec notamment 9 buts en 14 matchs de championnat, Niang n'en est pas moins resté un observateur attentif du club phocéen. Sur les ondes de RMC ce mercredi, l'ancien Strasbourgeois s'est même permis de prodiguer quelques conseils aux Olympiens afin de les aider à retrouver les sommets, eux qui n'occupent que la 5e place du classement à la trêve.

Pas inquiet pour Gignac

«Marseille a un gros effectif. Maintenant, il ne suffit pas d'avoir de grands joueurs. Il faut que tout ce groupe joue en équipe et parvienne à créer le lien qu'on avait l'année dernière, a souligné l'avant-centre de Fenerbahçe. On s'appréciait beaucoup, on faisait beaucoup de choses ensemble et c'est ce qui a fait notre force.» Pour Niang, le groupe olympien serait peut-être aujourd'hui un peu moins soudé qu'il ne l'était il y a quelques mois encore.

En revanche, l'inefficacité chronique de son successeur à la pointe de l'attaque ne semble pas l'inquiéter. «Il ne faut pas qu'il stresse. Il ne faut pas non plus qu'il soit obsédé par le but, par le fait de marquer à tout prix, avance le Sénégalais. Il faut qu'il continue à jouer pour ses partenaires.»

«Mon arrivée à Marseille a également été difficile, poursuit Niang. Je n'avais marqué que deux buts en championnat lors de mes six premiers mois. Ce n'était pas évident. Mais bon, j'ai eu la chance d'avoir des partenaires qui comptaient sur moi. José Anigo m'avait beaucoup parlé à l'époque. Je ne suis pas inquiet pour lui. Il doit continuer à travailler. Une fois qu'il aura marqué, il les enchaînera.» Pour l'heure, le compteur de Gignac reste désespérément bloqué à un seul petit but en Ligue 1…

Par Pierre-Damien Lacourte, le 05/01/2011 à 18h44
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