le 16/01/2011 à 11h44

Lyon : Gomis, de zéro à héros

Bafetimbi Gomis est désormais l'un des hommes forts de l'OL.
Après son doublé samedi soir contre Lorient, Bafetimbi Gomis est sorti sous les ovations de Gerland. Il y a quelques mois encore, l'ancien Stéphanois était pourtant la risée des supporters rhodaniens. Pour Claude Puel, l'attaquant lyonnais a effectué de gros progrès ces dernières semaines.

Il y a seulement six mois, l'Olympique Lyonnais cherchait à s'en séparer et voulait l'envoyer du côté de Fenerbahçe. Les supporters des Gones en avaient fait leur tête de Turc, irrités par sa petite forme physique et sa maladresse chronique face au but adverse. Et puis Claude Puel a su le relancer. En quelques semaines, Bafetimbi Gomis s'est sublimé. Au point de devenir l'une des coqueluches de Gerland à présent.

Avec Lisandro Lopez et Michel Bastos à ses côtés, l'ancien Stéphanois a trouvé les soutiens parfaits. Aujourd'hui, Gomis s'éclate à la pointe de l'attaque lyonnaise. Hier samedi, c'est lui qui libère les Gones face à Lorient d'une frappe splendide en dehors de la surface. Avant de doubler la mise de la tête après le repos, portant ainsi son capital buts à 8 unités en championnat. Un chiffre tout à fait respectable.

«Bafé a pris confiance»

Alors, pourquoi cette transformation ? Pour l'entraîneur lyonnais, tout le mérite en revient au joueur. «Sa prestation ne m'a pas surpris. C'est dans la lignée de ce qu'il réalise depuis plusieurs semaines, soulignait Puel après la rencontre. Bafé a pris confiance, il a passé un palier physiquement et a progressé dans le jeu dos au but.»

En six mois, Gomis est donc passé de zéro à héros aux yeux des supporters lyonnais. En pleine confiance, l'ancien Stéphanois ose tenter des choses compliquées désormais, et ça marche. «Le ballon arrive vers moi, je ne me pose pas de question et je frappe sans regarder la cage, a expliqué l'attaquant au moment de décortiquer son premier but. Cela fait mouche, je suis content. J'en ai réussi des pas mal. Je pense que le plus beau, c'est toujours le prochain.» On a hâte de voir ça.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 16/01/2011 à 11h44
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