le 20/01/2011 à 12h02

Nicollin vexé par l'attitude de Girard

Une explication s'impose entre Nicollin et Girard !
Malgré la qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue, une ambiance étrange règne du côté de Montpellier. Le président Louis Nicollin n'a pas apprécié l'attitude de René Girard après la victoire contre le PSG (1-0 ap) et le fait savoir. Le dirigeant montpelliérain a été vexé par son entraîneur...

Montpellier a décroché son ticket pour sa première finale de Coupe de la Ligue. Une grande satisfaction pour l'ensemble du vestiaire, qui laissait éclater sa joie mardi soir après la victoire face au Paris Saint-Germain (1-0 ap). De quoi redonner le sourire à Louis Nicollin, qui n'avait pas hésité à bousculer ses troupes. Le président du MHSC garde en travers de la gorge le cuisant revers face à l'OM (4-0) et la défaite dans les dernières secondes contre Lyon (1-2).

Le dirigeant montpelliérain et René Girard auraient d'ailleurs eu un petit accrochage, mais Nicollin est le patron et estime avoir son mot à dire lorsque la situation l'exige. «René, je vais le prolonger avec plaisir s'il est intelligent. Je n'aime pas qu'on me fasse la gueule parce qu'il y a eu deux ou trois mots échangés. C'est quand même moi qui paye, il faut avoir du respect. Je ne casse pas les couilles à l'entraineur. Les compos d'équipe, c'est son métier, il se démerde. Après, l'élimination à Reims, ça m'emmerdait !»

L. Nicollin - «je ne veux pas d'un mec qui ne me fasse pas la bise»

La raison de cette dispute ? Nicollin n'avait pas hésité à critiquer les choix de son entraîneur, responsable selon lui de l'élimination en Coupe de France contre Reims (1-0). "Loulou" n'avait pas apprécié le stage de son équipe sous la chaleur espagnole à Marbella, avant de disputer la rencontre dans la très grande fraîcheur rémoise. Conséquence, René Girard n'affichait pas un visage radieux mardi soir contrairement à ses joueurs.

S'il se dit très content du travail effectué par son coach, Nicollin est vexé par son comportement et souhaite lui faire comprendre qu'il ne se mettra pas à genoux devant lui pour le retenir s'il ne se sent plus en odeur de sainteté à la Paillade. «S'il veut faire la gueule, on changera, et il y en a un paquet d'entraîneurs qui veulent entraîner Montpellier. La tête qu'il faisait mardi soir ce type, ça me rendait malade ! J'aime pas. Je ne veux pas d'un mec qui passe devant moi à la fin du match et qui ne me fasse pas la bise. Ça, ça m'a vexé.» Une ambiance peu commune après une qualification pour une finale au Stade de France...

Par Romain Rigaux, le 20/01/2011 à 12h02
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