Les choses seraient-elles enfin rentrées dans l'ordre du côté du Paris Saint-Germain ? Excellent sur le plan sportif depuis le début de la saison, le club de la capitale a dû faire face à plusieurs affaires en coulisses. Première bonne nouvelle, le feuilleton Stéphane Sessègnon semble enfin réglé. Décidé à quitter sa formation depuis le début du mercato, le Béninois avait boudé l'entraînement depuis la reprise. Ce jeudi, Antoine Kombouaré a eu l'agréable surprise de constater le retour de son joueur.
«C'est une très bonne nouvelle, je suis très content que Stéphane soit de retour. Je ne sais pas ce que ça va donner mais il est là et il s'entraîne», a expliqué l'entraîneur parisien. Si le joueur a visiblement mis de l'eau dans son vin, le Kanak préfère tourner la page en indiquant qu'il n'y avait pas de gagnant dans ce dossier. Le PSG aura tout de même fait preuve d'une belle autorité en assumant son choix de ne pas laisser partir son milieu offensif.
A. Kombouaré - «besoin de tout le monde»
Surpris par le retour plus tôt qu'il ne l'espérait de son joueur, le coach francilien a été rassuré par sa condition physique. S'entraînant seul depuis trois semaines à l'INSEP, Sessègnon est apparu affûté, mais ne devrait pas être aligné face à Agen, dimanche, dans le cadre des 16es de finale de la Coupe de France. Kombouaré compte tout de même sur lui pour la suite de la saison. «J'espère qu'il a envie de nous donner un coup de main. S'il vient, c'est qu'il est prêt à rejouer et j'espère qu'il sait que sa place est parmi nous. On a des défis à relever et on a besoin de tout le monde.»
Refusant d'entrer en jeu face à Montpellier (1-0 ap) en Coupe de la Ligue, Peguy Luyindula a également animé l'actualité parisienne. Kombouaré a souhaité rapidement éteindre le début d'incendie en précisant que son attaquant avait simplement été déçu de ne pas être titularisé et qu'il ne se sentait pas capable de jouer mardi soir. Si les deux joueurs seront sanctionnés financièrement, le technicien parisien veut rapidement se remettre au travail dans un climat serein. Cela ne devrait pas lui poser de problèmes car il affirme qu'il n'y a «pas de polémique et encore moins de conflits.» Le calme est donc de retour à Paris...