Quelle mouche a piqué Christophe Alévêque pour oser s'attaquer à Zinédine Zidane avec une telle violence dans une interview accordée à Sportmag ? Si l'humoriste a le droit de ne pas apprécier l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France, il devait bien se douter qu'il ne serait pas épargné en insultant l'une des personnalités préférées des Français. Car ce sont bien ses propos extrêmement durs qui ont choqué dans cette affaire.
Si Alévêque ne compte pas s'excuser, son avocat Me Pascal Garbarini a tenté de relativiser les propos de son client dans un communiqué relayé par Le Parisien. En qualifiant Zizou de «panneau publicitaire qui a trois neurones» et de «pute», le comédien a visiblement irrité le natif de Marseille, qui a décidé de l'attaquer en justice pour injure publique. Pourtant le comédien aurait seulement voulu s'amuser à «critiquer Monsieur Zinedine Zidane, avec son style, celui de la satire sociale et politique», selon l'avocat.
Alévêque s'en prend uniquement à l'icône commerciale
Les insultes ne visaient ni l'homme, ni le footballeur, mais le statut d'icône commerciale du Ballon d'Or 1998. Alévêque n'apprécierait simplement pas le fait que Zidane ait décidé de profiter de son image créée durant sa carrière de joueur pour en faire le commerce après avoir raccroché les crampons. «C'est dans ce contexte et surtout celui de la liberté d'expression et du droit à l'humour que cette critique a été formulée», explique Me Garbarini.
Selon l'avocat, Alévêque regretterait l'emploi de certains termes mais n'a fait qu'user «d'un droit à l'insolence propre à tout humoriste et nécessaire au débat public.» Au vu des proportions prises par cette affaire, l'humoriste tenterait donc de calmer le jeu. Reste à savoir si ces explications seront suffisantes pour faire changer d'avis Zidane. Il aura en tout cas réussi à faire ressortir l'opinion négative de nombreuses personnes à l'égard de l'ancienne gloire du football français...