Adepte des petites piques lancées en conférence de presse, Olivier Sadran n'a pas raté l'opportunité qui lui était offerte d'en balancer quelques-unes en présentant ses voeux à la presse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le président de Toulouse n'est pas tendre avec les joueurs de football. En faisant un large tour d'horizon de l'actualité toulousaine, le dirigeant du TFC en a profité pour évoquer le soutien économique de sa formation au club de natation des Dauphins du TOEC, où est notamment passée Laure Manaudou.
Les footballeurs ne sont pas le «centre du monde»
Visiblement, Sadran est un grand fan des nageurs qu'il juge exemplaires et bien plus travailleurs que les footballeurs. A l'heure où les joueurs perçoivent des salaires astronomiques et se plaignent quand même de leur condition de jeu ou de leur rémunération pas assez élevée, il a tenu à faire l'éloge des nageurs. «Un nageur ne s'entraîne pas deux heures par jour comme les footballeurs, mais six heures. Cela démarre souvent à 5h du matin et ça se finit à 22h. Et en même temps, ils arrivent à avoir le bac, c'est quand même extraordinaire», a-t-il expliqué.
Un comportement à suivre pour Sadran, qui regrette l'attitude de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud, qui a terni l'image du football. «Si tous les nôtres avaient le bac, et ils sont capables de l'avoir, cela éviterait certaines dérives». Sous les projecteurs toute la saison et suivis par des millions de supporters, certains footballeurs devraient arrêter de croire qu'ils sont les «seuls au monde» et le «centre du monde». «Des gens font des efforts tout aussi violents qu'eux, voire beaucoup plus durs», a-t-il ajouté. Visiblement, il fallait que ça sorte...