Depuis un an et demi maintenant, Didier Deschamps fait le bonheur de l'Olympique de Marseille. Avec un titre de champion de France et une Coupe de la Ligue la saison dernière, et au moins une finale de Coupe de la Ligue et un 8e de finale de Ligue des Champions cette saison. En 2004, le champion du monde 98 se trouvait sur un autre banc, celui de l'AS Monaco. Et DD faisait encore plus fort en emmenant le club de la Principauté jusqu'en finale de la C1.
Cinq ans après son départ du Rocher, l'aura de Deschamps est toujours la même. En revanche, l'ASM a perdu toute sa superbe. Englué dans la zone de relégation, Monaco vient de changer une nouvelle fois d'entraîneur et se bat pour ne pas descendre en Ligue 2. A l'heure de revenir au stade Louis II, l'entraîneur olympien ne cache pas éprouver de la peine pour son ancienne équipe.
«Ça va un peu dans tous les sens»
«Ça me fait de la peine. J'ai passé plus de quatre ans là -bas (de 2001 à 2005, ndlr). Ce club m'a permis d'acquérir une crédibilité en tant qu'entraîneur. Le voir lutter pour rester en Ligue 1 ne me fait pas plaisir, a indiqué le technicien phocéen en conférence de presse d'avant-match. Même s'il y a certainement des raisons pour expliquer une telle situation, c'est dommage. Il y a tout pour que Monaco soit un bon club français.»
Deschamps croit même savoir pourquoi l'ASM ne tourne plus rond aujourd'hui : «Comme chaque équipe, Monaco a ses spécificités. (…) Il y a des personnes influentes qui ne pensent pas à l'intérêt du club. Du coup, ça va un peu dans tous les sens. Cette instabilité a été un problème. Il y a eu beaucoup de changements ces dernières années.» Les Monégasques tenteront de redresser la barre dès ce dimanche soir face à l'OM. Ils n'ont plus le choix. Une nouvelle défaite enverrait déjà quelques-uns de leurs orteils en Ligue 2…