Le 3 septembre dernier, la France recevait la Biélorussie. Ce jour-là , les Bleus s'inclinaient 1-0 et Jérémy Ménez connaissait sa deuxième et dernière sélection. Brouillon, voire nonchalant et donc agaçant, l'attaquant de la Roma avait fortement déçu. Au point de ne plus être revu sous le maillot frappé du coq malgré des prestations remarquées avec son club.
Mais avec les blessures de Samir Nasri et de Mathieu Valbuena, Laurent Blanc a décidé de redonner une chance à l'ancien Monégasque, qui fait partie des 23 joueurs appelés à affronter le Brésil demain mercredi. Mais ne dites surtout pas à Ménez que son retour est dû aux forfaits de plusieurs joueurs à son poste.
«Je ne l'ai volé à personne»
«Ce n'est pas parce qu'il y a des absents que j'ai plus de chances. Si j'ai été appelé, c'est parce que je le mérite, a fait savoir l'attaquant giallorosso en conférence de presse. Je ne l'ai volé à personne. A moi de rester tranquille sans pression et de jouer mon jeu que je démontre depuis un certain temps avec mon club.»
L'ex-Sochalien estime aujourd'hui qu'on attend peut-être un peu trop de lui : «Je n'ai que deux sélections dont une qui ne s'est pas trop bien passée. Il n'y a pas non plus le feu au lac. C'est vrai que je n'avais pas été bon. Mais je me suis remis en question. Je me suis mis dans mon coin et j'ai bossé. C'est le travail qui a payé.»
Ne pas gâcher cette seconde chance
Ménez n'entend pas maintenant gâcher la seconde chance que lui offre le sélectionneur tricolore. D'autant que le joueur pense pouvoir être plus à son avantage face au Brésil que contre la Biélorussie. «Ce sera peut-être plus facile pour les joueurs offensifs car il y aura plus d'espaces pour provoquer la défense et se créer des occasions», estime le Romain. A lui de se montrer à la hauteur désormais.