Les réactions n'ont pas tardé après la sortie médiatique de Raymond Domenech dans L'Express. En sortant de son mutisme, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France a déjà provoqué de vives réactions et William Gallas a été l'un des premiers à intervenir pour répondre aux critiques. Le technicien français avait notamment qualifié les Bleus de Knysna de «sales gosses inconscients», ce qui n'a pas plu au défenseur de Tottenham.
L'international français n'hésite pas à remettre en cause le travail du staff de la sélection. Visiblement, les conditions de travail n'étaient pas optimales pour les joueurs durant le Mondial 2010. «Je dirai simplement qu'avant de parler il faudrait qu'il se regarde un peu, c'est tout. C'est trop facile de juger les joueurs, vu l'encadrement qu'il y avait, je peux vous dire que c'était très difficile pour nous, voilà ce que je peux dire», a expliqué l'ancien Gunner après la victoire de son équipe face au Milan AC (0-1) en 8e de finale aller de la Ligue des Champions.
W. Gallas - «on n'est pas des gamins immatures»
C'est clair, pour Gallas les joueurs ne doivent pas être les seuls à porter le chapeau dans l'un des plus sombres épisodes de l'histoire de l'équipe de France. «On nous a jugés trop facilement. On a reposé la faute sur tous les joueurs, c'est vrai que c'est nous qui avons pris la décision de faire grève, mais pourquoi ? Posez-vous les bonnes questions ! Pourquoi on a fait grève ? Moi je n'ai pas à répondre, ce que je peux dire c'est qu'on n'est pas des gamins immatures, loin de là .»
Les Tricolores ne se sont visiblement pas rendu compte de l'impact que la grève aurait pour l'image de la sélection française. «Non, sur le coup non. On ne pensait pas que ça allait aussi loin», a confié Gallas. Une réaction qui prouve une nouvelle fois que les Bleus étaient totalement dans leur bulle en Afrique du Sud et n'ont pas vraiment pensé aux conséquences de leurs actes. Depuis, l'encadrement ainsi que de nombreux joueurs ont changé et la recette semble efficace sous la direction de Laurent Blanc, qui a déjà redonné le sourire aux joueurs et aux supporters. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance...