Les joueurs de football, aussi, aiment faire la fête. Si l'alcool est plutôt déconseillé pour le bien de leur condition physique, certains n'hésitent pas à faire quelques petits écarts. Le problème, c'est que la nouvelle se propage très rapidement dans les médias et dans certains cas la pilule est difficile à avaler pour les clubs. Pour ses nombreuses soirées trop arrosées, Sidney Govou a d'ailleurs bien failli être viré du Panathinaïkos. Visiblement, Rennes est très loin d'adopter la même méthode que les Grecs.
Contrôlé en état d'ébriété mardi matin en rentrant d'une soirée à Tours, Stéphane Dalmat a une nouvelle fois fait parler de lui avec ce nouvel écart. Le Rennais avait déjà provoqué un accident de la circulation en mai 2009. Mais pour Frédéric Antonetti, ce petit épisode n'a rien de surprenant. «Je l'ai vécu le plus simplement du monde. Ça fait vingt ans que je suis dans le football et j'ai toujours connu ce genre de situation», a expliqué le coach des Rouge et Noir.
F. Antonetti - «si vous saviez...»
L'entraîneur breton va même plus loin puisqu'il affirme que dans chaque club, il existe cinq ou six joueurs ayant un goût un peu trop prononcé pour l'alcool. «J'ai connu des cas beaucoup plus graves, mais qui ne sont pas sortis dans la presse. Si vous saviez tout ce qui se passe dans une équipe de football et notamment dans les sélections nationales...», a-t-il lâché. Ce qui compte pour Antonetti, c'est le rendement de son joueur sur le terrain. Et de ce point de vue, il estime n'avoir rien à reprocher professionnellement à Dalmat.
Si l'hygiène de vie d'un joueur professionnel doit être excellente, le technicien corse n'hésite pas à évoquer son cas personnel pour préserver l'image du milieu de terrain rennais. «Il m'est arrivé d'être contrôlé par les gendarmes en sortant d'un restaurant. Je ne faisais pas le fier. Par chance, je n'étais pas dedans... Si les forces de l'ordre m'avaient contrôlé plus tôt peut-être que...» Plutôt agacé par l'ampleur prise par cette histoire, Antonetti n'a pas sanctionné son joueur et attend à présent une réponse sur le terrain.