Il aurait pu être l'une des icônes de l'Olympique de Marseille et aider le club de sa ville natale à continuer sa progression sur la scène nationale et continentale. Mais Samir Nasri a préféré quitter le club phocéen en 2008 pour franchir un pallier et avant tout s'éloigner de la pression de l'OM. Car si le Gunner n'a pas à rougir de ses débuts à seulement 17 ans sous le maillot olympien, la situation n'a pas été facile à vivre.
Rapidement, le minot a reçu l'étiquette du nouveau Zinédine Zidane. D'autres jeunes avant lui avaient eu le privilège d'être comparé à l'ancien meneur de jeu des Bleus, mais cette pression a souvent été trop lourde à porter et beaucoup ont explosé en plein vol. Comme Zizou, Nasri est de Marseille et d'origine algérienne, alors la comparaison a rapidement été faite. «C'était difficile» , a confié le milieu offensif d'Arsenal au Daily Mail.
S. Nasri - «c'était trop facile pour moi»
«L'attente était trop grande, la comparaison n'était pas possible, surtout que nous sommes des joueurs différents dans notre style», a expliqué l'ancien Marseillais. Trop d'attente et trop d'amour. Finalement Nasri avoue avoir pris la grosse tête face à cette folie alors qu'il était encore très jeune. L'international français avait donc besoin de s'éloigner de sa ville. «C'est pourquoi j'ai quitté Marseille. C'était trop facile pour moi. J'étais l'enfant du pays, j'avais ma famille, c'était mon club, j'étais chez moi partout.»
Choisir de s'éloigner de ses proches pour rallier Londres a visiblement été un choix judicieux pour Nasri, car si l'OM peut regretter de ne pas avoir conservé sa jeune vedette, il laisse aujourd'hui exploser son talent sur les pelouses anglaises et européennes. Il espère d'ailleurs affronter les Olympiens en Ligue des Champions, si son équipe parvient à éliminer le FC Barcelone. «Mon rêve serait d'affronter Marseille en quarts. Je veux que l'OM batte Manchester United.» Les supporters marseillais ne seraient certainement pas contre...