Gervais Martel n'en peut plus. Cette défaite face à Toulouse samedi à Bollaert (0-1) est celle de trop. Au terme d'une prestation d'une rare indigence, les Sang et Or ont fait un pas de plus vers la Ligue 2. Après la rencontre, le président lensois s'est présenté devant la presse pour faire part de sa colère et de son indignation.
«On doit gagner un match mais on le perd. Il n'y a même pas de déception à avoir. On n'a pas joué. Le coach avait demandé un pressing haut aux joueurs. Après deux minutes de jeu, on n'avait pas dépassé le milieu de terrain, donc on avait compris... On ne gagne pas un duel, pourtant c'est la base du foot», s'est emporté Martel.
«Qu'ils se bougent le cul maintenant !»
«Je suis en colère après mes joueurs. Il faut qu'ils se libèrent, a poursuivi le dirigeant artésien. En plus, sans manquer de respect à Toulouse, ce n'était pas le Brésil en face... Ils vont attendre quoi ? Qu'on ait 14 points de retard sur le premier non-relégable pour se réveiller ?»
«Là , on a touché le fond, on ne peut pas aller plus bas, a conclu le président lensois. En dessous, c'est le cercueil. Je ne vais pas leur dire bravo, je suis extrêmement furieux. Il faut qu'ils se bougent le cul maintenant ! Si on doit descendre en Ligue 2, qu'on descende, mais qu'on soit dignes au moins.» Après ce nouveau revers, Lens a bel et bien mis un pied en Ligue 2.