Septembre 2010 : Jean-Michel Aulas est fâché. Le président de l'Olympique Lyonnais reproche à sa star, Lisandro Lopez, un certain manque de professionnalisme. Rentré de vacances avec un excédent de bagages – 5 à 6 kilos en trop – l'Argentin accumule les pépins physiques en début de saison. Entre une cuisse meurtrie et des tendons d'Achille douloureux, l'ancien buteur du FC Porto est à la peine.
Le président des Gones ira même jusqu'à accuser Lisandro de jouer les divas. Plusieurs étiquettes viennent alors se coller sur le dos de l'Argentin : celle d'un joueur maudissant les préparations physiques d'avant-saison, voire même l'entraînement un peu trop physique tout simplement. Et puis celle aussi d'un attaquant taciturne, pas vraiment en phase avec son entraîneur.
«J'aime m'entraîner, j'aime le physique»
Revenu sur le devant de la scène ces derniers jours, Lisandro, qui vient d'inscrire 4 buts lors des 2 derniers matchs de l'OL, a profité de sa bonne passe pour s'ouvrir aux médias et tordre ainsi le cou à certaines rumeurs. Une relation plutôt froide avec Claude Puel ? Pas du tout.
«L'entraîneur est celui qui voit, qui pense, qui dit : «Je crois que tu peux être plus efficace là que là .» S'il décide qu'un autre poste est préférable, je me mets au service du groupe et je me plie à ses choix», confie Licha à France Football ce mardi. Quant à son soi-disant peu d'entrain pour le physique, il n'en serait rien non plus.
«Non, j'aime m'entraîner. J'aime le physique, assure l'Argentin. J'ai besoin d'être bien physiquement. Le problème était que je ne m'étais jamais entraîné dans un environnement pareil. Le problème de mes tendons, c'était la montagne, et non le travail physique. (…) Je n'ai rien à redire sur ce qui est fait ici en termes de préparation physique.» Lisandro, une crème de footballeur alors ? Probablement, mais un caractère bien trempé tout de même.