le 29/03/2011 à 10h03

OM : Niang et Papin pas tendres avec Gignac

André-Pierre Gignac est de nouveau la cible des critiques.
S'il s'éclate avec Fenerbahçe, Mamadou Niang continue néanmoins de suivre attentivement l'OM et son successeur au sein du club, André-Pierre Gignac. S'il défendait l'ancien Toulousain il y a quelques mois encore, l'attaquant sénégalais commence aujourd'hui à s'impatienter. Quant à Jean-Pierre Papin, il trouve que Gignac n'a tout simplement pas le niveau.

Très décrié durant la trêve hivernale après une première partie de saison cauchemardesque, André-Pierre Gignac avait vu son prédécesseur à la pointe de l'attaque de l'Olympique de Marseille, Mamadou Niang, voler à son secours. Mais trois mois plus tard, le discours de l'attaquant de Fenerbahçe a changé. Pour le Sénégalais, l'ancien Toulousain est loin de faire l'affaire.

«Aujourd'hui, Gignac déséquilibre l'OM. Quand il joue en pointe, il vient souvent chercher les ballons sur le coté gauche, là où il y a déjà Dédé Ayew ou Brandao avant. Quand Rémy est dans l'axe, c'est déjà plus facile», a ainsi affirmé Niang sur l'antenne de Canal+ Sport. En clair, pour l'ancien Marseillais, c'est Loïc Rémy qui doit occuper le poste d'avant-centre pour la fin de saison.

Papin ne lui voit qu'un pied droit

Niang n'est pas le seul à s'en être pris à Gignac au cours de l'émission «Les Spécialistes» . Jean-Pierre Papin également. «Gignac n'est pas un vrai buteur. C'est un bon attaquant. Un vrai buteur marque 20 à 25 buts par saison, toutes compétitions confondues. Il en est loin, note JPP. Dédé, la tête, ce n'est pas son fort. Le pied gauche... Il suffit qu'on lui bloque son pied droit, et il ne reste plus grand-chose.»

Auteur de 5 petits buts en 22 matchs de championnat cette saison, Gignac donne pour l'instant raison à ses détracteurs. Mais malgré ce faible rendement et les nombreuses critiques dont il est l'objet, l'ex-Toulousain reste persuadé d'avoir les qualités requises pour s'imposer à l'OM. Le temps joue tout de même en sa défaveur…

Par Pierre-Damien Lacourte, le 29/03/2011 à 10h03
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