le 30/03/2011 à 19h07

Le PSG n’a pas encore rendu les armes

Le PSG de Coupet et Sakho ne veut pas lâcher maintenant.
5e du classement à 10 points du leader, Lille, le PSG semble largué dans la course au titre. Mais pour Grégory Coupet et Mamadou Sakho, le club de la capitale n'a pas encore rendu les armes et vise toujours une place sur le podium en fin de saison. Pour cela, la réception de Lorient s'avère être une marche à ne pas rater.

Après une série de trois matchs sans victoire en Ligue 1, dont deux défaites, le Paris Saint-Germain a accumulé un retard considérable en tête du classement. A 10 journées de la fin, le club de la capitale compte désormais 10 points de retard sur le leader, Lille. Autant dire que le titre semble s'être envolé.

La Ligue des Champions paraît également compromise, Rennes, 3e, compte aujourd'hui 5 points d'avance. Mais pour Mamadou Sakho, le PSG est loin d'avoir renoncé. «On se concentre surtout sur les matchs à venir. L'objectif, c'est de prendre trois points à chaque fois. Il reste 30 points en jeu, on va essayer d'en prendre le maximum », souligne le jeune défenseur central, pour qui les comptes devront être fait seulement au soir de la 38e journée, pas avant.

«Tout autre résultat qu'un succès nous ferait mal»

Même son de cloche chez Grégory Coupet, de nouveau titulaire dans les buts. «Il faut rester dans cette course», note l'ancien Lyonnais, pour qui le PSG n'a plus le droit à l'erreur après un mois de mars raté. Les hommes d'Antoine Kombouaré doivent maintenant relever la tête, et surtout prendre des points. Pour cela, la réception de Lorient samedi s'annonce d'une importance cruciale.

Le PSG ne peut pas se permettre le moindre faux-pas. «Tout autre résultat qu'un succès nous ferait mal, surtout psychologiquement. Il faut qu'on se redonne confiance, martèle le portier parisien. Nous réalisons une belle saison, les gens croient encore en nous et on a besoin de les rassurer.» Pour Coupet, il est grand temps de casser cette spirale négative. Aux Parisiens de prouver à présent sur le terrain qu'ils n'ont effectivement pas encore rendu les armes.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 30/03/2011 à 19h07
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